Épisode n°19 - Les plantes adaptogènes - Aurore Oudard

00:00:00: Alors les plantes adaptogènes, donc on va parler un petit peu d'histoire à nouveau, c'est un concept qui a été créé en Russie dans les années quarante, parce qu'en fait les chercheurs essayaient de trouver des plantes, des solutions pour soutenir l'endurance et les performances physiques dans des conditions vraiment très hostiles, très extrêmes.

00:00:15: Donc le contraceptes de plantes adaptogènes, il est né à ce moment-là.

00:00:18: Par contre, les plantes adaptogènes, on les utilisait déjà depuis très longtemps, notamment dans la médecine traditionnelle chinoise.

00:00:25: Bienvenue chez Hearthwise, le podcast présenté par Sonne Naturelle qui nourrit votre santé, votre corps et votre esprit.

00:00:32: Je m'appelle Noémie Jobar et ensemble, on explore tous les moyens d'être ou de rester en bonne santé.

00:00:37: Médecine, sport, nutrition ou santé mentale, autant de sujets qu'on aborde ici avec les conseils avisés d'experts au service de votre bien-être.

00:00:46: Un épisode, une thématique.

00:00:48: C'est parti !

00:00:49: Depuis des millénaires, l'être humain s'appuie sur les plantes pour se soigner.

00:00:53: de l'Inde ancienne à la médecine traditionnelle chinoise jusqu'au pharmacopéropéenne, la phytothérapie, à traverser les âges.

00:01:01: Et aujourd'hui, la science moderne nous permet d'aller plus loin en analysant les molécules actives, en essayant de comprendre leurs mécanismes, mais aussi de valider ou parfois questionner des usages hérités de la tradition.

00:01:14: Dans cet épisode, on va se plonger au cœur d'une famille de plantes bien particulières, les plantes adaptogènes.

00:01:20: Ces végétaux étonnants capables de pousser dans des conditions extrêmes pourraient aider notre organisme à mieux s'adapter aux stress, à soutenir l'immunité et à retrouver de l'énergie.

00:01:30: Mais alors, comment agisse-t-elle dans notre organisme ?

00:01:33: Comment les prendre ?

00:01:34: A quoi faire attention ?

00:01:35: Et surtout, quels sont les plantes phares à connaître ?

00:01:46: Et notre expert du jour, c'est Aurora Rudard.

00:01:48: Bonjour Aurora.

00:01:49: Bonjour.

00:01:50: Bienvenue dans ce nouvel épisode de Healthwise.

00:01:52: Tu es infirmière de formation titulaire d'un déu de phytothérapie et d'aromatherapie clinique.

00:01:58: Tu es également formée à l'international en nutrition et en micronutrition.

00:02:03: Tu es spécialisée en accompagnement de la femme SOPK, endométriose, fertilité notamment.

00:02:08: Et pour tes consultations, tu proposes une approche individuelle et ciblée.

00:02:12: En fait, tu cherches toujours à agir sur le terrain pour chercher les causes, c'est ça ?

00:02:17: Exactement.

00:02:18: Alors comme j'ai l'impression que tu touches un petit peu à tout de partant de parcours, ma première question c'était qu'est-ce que tu aimes faire le dimanche

00:02:26: ?

00:02:27: J'ai la chance de vivre en région montagneuse à Chambéry, donc pour moi le dimanche c'est rando.

00:02:32: Donc voilà, quand la météo le permet, je prends mon sac à dos et je viens en montagne.

00:02:35: C'est vraiment un besoin que j'ai, ce contact avec la nature.

00:02:39: Donc dès que possible, je vais maérer l'esprit et recharger un petit peu les batteries.

00:02:43: Donc on ne trouve pas à la maison le dimanche.

00:02:45: Pas vraiment, sauf quand il pleut.

00:02:48: Quand on me dit « phytothérapie », je pense tout de suite au livre qui utilise des illustrations de flore de montagne.

00:02:54: En tout cas, moi, j'avais des atlas comme ça à la maison qui étaient vraiment très belles.

00:03:00: Et du coup, quand on me dit Ce mot joue vraiment le grimoire ancien des plantes avec tous les noms latins, etc.

00:03:08: En tout cas, des plantes colorées.

00:03:10: Toi qui est experte, tu as sûrement une vision un peu plus précise de ce que c'est la phytothérapie aujourd'hui.

00:03:15: Alors pour toi, c'est quoi ?

00:03:17: Alors la médecine aujourd'hui, elle découle vraiment d'un usage des plantes ancestrales.

00:03:23: La phytothérapie, donc c'est une branche qui vise à utiliser les plantes pour soigner.

00:03:28: Pour moi, la phytothérapie, c'est vraiment une complémentarité.

00:03:32: C'est quelque chose qu'on va utiliser en plus de la médecine courante.

00:03:37: Je ne suis pas forcément très adepte de ces discours où on va séparer la médecine traditionnelle de la phytothérapie.

00:03:44: Ce que je peux observer au quotidien dans ma pratique, c'est vraiment la complémentarité des pratiques et c'est là qu'on obtient vraiment les meilleurs résultats pour les patients.

00:03:53: Après, je pense que c'est intéressant peut-être de parler un petit peu de l'histoire des plantes.

00:03:58: Donc les premières Trace que l'on trouve de la phytothérapie, ça va être dans les recherches archéologiques, on va voir déjà que les plantes à l'époque, elles étaient... non seulement consommer, manger, mais elles sont également utilisées pour soigner.

00:04:14: Ensuite, dans l'Antiquité, il va vraiment y avoir un premier virage pour la phytothérapie, parce que des philosophes, mais aussi des médecins, comme Hippocrates, comme Dioscoride, vont apporter beaucoup.

00:04:26: Pour la phytothérapie, Dioscoride notamment recense un premier ouvrage.

00:04:31: Dans cet ouvrage, il va recenser cinq cents plantes médicinales.

00:04:35: Ah oui, donc il en a vu beaucoup.

00:04:36: Oui,

00:04:37: vu beaucoup, étudier beaucoup.

00:04:39: Hypocrate aussi va faire énormément d'études cliniques avec les plantes.

00:04:44: On va avoir aussi Aristate qui va parler en premier du totem de la plante.

00:04:47: Il y a beaucoup de choses qui évoluent à ce moment-là.

00:04:50: Ensuite, il va y avoir la période un petit peu, on va dire, du Moyen-Âge ou en Europe, ça va être particulier parce que la connaissance et l'usage des plantes va vraiment être réservée au moine et à une sphère, on va dire, plus religieuse.

00:05:02: Dans le reste du monde, par contre, on voit la naissance des premières écoles de médecine et le développement des pharmacopées traditionnelles dans chaque grande civilisation.

00:05:11: C'est aussi un temps un petit peu particulier, le Moyen Âge, parce qu'on développe aussi le commerce.

00:05:16: Donc on va avoir les premiers échanges de plantes, les premiers échanges de pratique.

00:05:21: Ça, ça va encore plus s'ancrer après au moment des grandes découvertes, où on va aller découvrir d'autres continents.

00:05:27: On va forcément découvrir de nouvelles plantes, s'approprier de nouveaux savoirs, de nouvelles pratiques.

00:05:33: il va aussi y avoir un petit phénomène où finalement on va essayer de s'approprier ça, de gagner de l'argent avec ça.

00:05:41: Donc ça, ça va être pendant plusieurs siècles ensuite.

00:05:43: Et puis après, on a un gros virage aussi au XIXe siècle avec la naissance de la chimie moderne.

00:05:50: Donc dans un premier temps, on va vraiment utiliser les plantes pour extraire, je dirais, les principes actifs.

00:05:56: Donc par exemple, on a beaucoup de médicaments qu'on utilise couramment qui sont... à la base, issus de plantes.

00:06:01: Donc par exemple la morphine avec le pavot, la digitaline, la digitale, ou encore l'aspirine tout simplement, à la base, c'était tiré du sol blanc.

00:06:13: Et ensuite, on va se tourner vers une médecine un petit peu différente où on va utiliser davantage des molécules de synthèse.

00:06:19: Donc jusqu'à très récemment, c'était un petit peu le règne de la molécule de synthèse.

00:06:22: Et quand même, on observe depuis quelques années en Occident qu'il y a vraiment un regain d'intérêt.

00:06:28: pour la phytothérapie qui se situe actuellement dans un carrefour un peu spécifique entre justement la tradition et la modernité.

00:06:35: Donc on connaît cet effet, ces propriétés traditionnelles des plantes et donc aujourd'hui la science elle va permettre de valider ça avec des études cliniques.

00:06:44: Du coup c'est grâce à la science.

00:06:46: Aujourd'hui, aux études qui sont faites, si certaines plantes sont un peu plus populaires que d'autres ?

00:06:52: Ouais, tout à fait.

00:06:53: Je pense qu'il y a de ça.

00:06:54: Et puis, on commence aussi à avoir un certain recul.

00:06:58: On a vraiment des plantes qui sont reconnues traditionnellement.

00:07:01: Et voilà, on n'a même pas forcément besoin de la science, je dirais, pour l'appelier.

00:07:07: Ok.

00:07:08: Moi du coup je travaille dans les compléments alimentaires.

00:07:11: donc là tous les extraits que tu viens de me dire forcément je vois un peu le principe.

00:07:17: Je fais aussi extrêmement attention à ce qu'on dit à propos des bienfaits de certaines substances au consommateur et au consommatrice.

00:07:26: et en fait je me suis rendu compte qu'il n'y avait aucune.

00:07:29: Mais vraiment aucune.

00:07:30: Allégation de santé autorisée par l'EFSA, qui est l'instance européenne de la sécurité des aliments, sur les plantes.

00:07:37: Alors je me suis demandé comment on sait à quel point, voilà, ce qu'on disait sur les études, la science moderne valide ou non les bienfaits de certaines plantes.

00:07:47: C'est difficile, nous, en tant que consommateur, de savoir est-ce que c'est vrai cette tradition ?

00:07:53: Est-ce que je peux m'y fier ou pas du tout ?

00:07:56: C'est très compliqué de s'y retrouver.

00:07:59: En fait, les FSA, elle est vraiment chargée de valider les allégations thérapeutiques, les allégations de santé.

00:08:06: La loi, c'est qu'un complément alimentaire ne doit pas se prétendre guérir une maladie.

00:08:12: Après, nous en phytothérapie, on va faire appel à d'autres instances qui vont nous permettre d'y voir plus clair.

00:08:18: Donc, on a notamment l'Organisation mondiale de la santé, l'Agence européenne du médicament qui a publié une.

00:08:26: On va avoir également la NSM, l'Agence nationale de sécurité du médicament en France, qui a également une liste de plantes, donc la pharmacopée française, mais aussi la pharmacopée européenne.

00:08:38: Elle pose un petit peu les bases aussi en termes de pureté de la matière première pour ce qu'on importe en Europe.

00:08:44: Et on a aussi la Commission E du ministère de la Santé allemande.

00:08:51: que ça te parle.

00:08:54: En Allemagne, on a cette commission qui va avoir pour objectif de faire un petit peu avancer les choses pour la phytothérapie et qui va également beaucoup œuvrer pour nous.

00:09:05: On se fit plutôt à ces instances-là parce que c'est très compliqué de s'y retrouver.

00:09:09: En France, par exemple, la phytothérapie, on retrouve des produits qui vont être considérés comme médicamenteux.

00:09:15: Donc ça va être par exemple les préparations magistrales, les médicaments à base de plantes, mais aussi des produits non médicamentaux, donc ça va être les compléments alimentaires ou les dispositifs médicaux.

00:09:25: Donc c'est un petit peu complexe, c'est des questions de statut, de loi, pas forcément très digestes on va dire, mais qui ont aussi leur importance.

00:09:33: Et par exemple pour une même plante, prenons exemple de la menthe poivrée.

00:09:38: L'OMS et l'Agence du médicament vont reconnaître des bienfaits de l'huile essentielle de menthe poivrée, notamment dans le syndrome de l'intestin irritable, tandis que la Commission E allemande va mettre en lumière les bienfaits de la plante, des feuilles, dans des troupes digestifs ou même des atteintes des voies bilières.

00:09:59: Ok, donc il faut juste voir un petit peu si on a dit quelque chose quelque part.

00:10:05: Sophie comme ça.

00:10:06: Je pense que ça peut être intéressant déjà de voir ce que proposent les instances officielles.

00:10:10: après être... phytothérapeute ou travaillée dans le milieu de la phytothérapie, ça demande vraiment de suivre les études cliniques de très près.

00:10:20: Et donc, on va toujours favoriser les études qui sont les plus solides possibles, notamment les études randomisées en double aveugle, celle qui apporte le plus de crédit aussi.

00:10:31: Mais voilà, ça demande de se former au quotidien, de lire, de se renseigner.

00:10:35: Du coup, je vais me laisser guider par toi aujourd'hui, tout au long de l'épisode, j'espère.

00:10:40: Mais je voulais quand même... te partager un peu mon expérience même si ce n'était pas forcément exactement à propos d'une plante adaptogène.

00:10:46: Mais juste avec les plantes en général, j'avais de temps en temps les gens sifs enflammés et douloureuses et à quelques années mon lentis m'a dit de prendre des tizanes de camomis et de faire quelques gargarismes.

00:10:59: Et donc je vais au supermarché, je vais m'acheter mes sachetés à la camomis et rien.

00:11:04: Mais en fait il n'y a rien qui se passe.

00:11:06: Alors du coup j'abandonne.

00:11:07: et puis plus tard quand je suis arrivée chez Sunday, on avait la machine à café, mais aussi beaucoup de thé à disposition.

00:11:14: Et donc j'ai repris l'idée de reprendre de la camomille en tisane chez Sunday.

00:11:20: Et comme ça revenait un petit peu, j'en ai pris à la maison.

00:11:25: C'était du coup de la camomille bio des alpes autrichiennes, voilà que j'ai eu en cadeau.

00:11:29: Et là, vraiment soulagement, depuis j'ai toujours un stock à la maison au caout.

00:11:35: Même si j'aime bien en boire aussi le soir.

00:11:37: Pareillement de poivrer camomille en tisane, etc.

00:11:41: pour les huiles essentielles aussi chez nous dans notre boutique on a même dit sorte d'huile essentielle de lavande et aucune n'a la même odeur, la même qualité, la même texture presque.

00:11:57: et donc ma question c'est est-ce que la qualité en fait de l'importance dans les bienfaits qu'on veut avoir l'origine aussi peut-être Et la forme, la galénique, si c'est une infusion, si c'est une teinture, si c'est sous d'autres formes, ça fait peut-être la différence dans ce qu'on a envie d'atteindre.

00:12:18: Totalement.

00:12:19: Totalement.

00:12:20: Ce que tu pointes du doigt, c'est très juste, c'est que quand on boit une tisane, on pratique déjà d'une certaine manière la phytothérapie.

00:12:25: Alors après, la phytothérapie, elle a vraiment mille et un visage.

00:12:28: On va pouvoir utiliser, comme tu l'as dit, des huiles essentielles, des hydrolas, de la poudre de plantes.

00:12:34: On va pouvoir aussi utiliser des extraits qui vont être beaucoup plus concentrés, des siropes, des maceras, des décoctions.

00:12:41: C'est vraiment une science qui regroupe énormément de produits, de galéniques différentes.

00:12:47: Et puis, selon ces galéniques, on va vraiment avoir des quantités de principes actifs qui varient du tout au tout, qui sont vraiment énormes.

00:12:55: Par exemple, justement une poudre de plantes, on va vraiment avoir le totom dedans, c'est-à-dire l'ensemble des principes actifs.

00:13:01: Donc ça, ils sont utilités dans beaucoup beaucoup de cas.

00:13:04: Et puis, avec un extrait, en fait, on va avoir des formes beaucoup plus concentrées parce qu'on va cibler un principe actif précis que l'on va vraiment, je dirais, découpler via l'utilisation d'un solvent.

00:13:14: Alors que finalement ce sera pour une même plante entre une poudre, par exemple, de rhodiola et un extrait de rhodiola, ce ne sera pas du tout la même concentration.

00:13:24: Donc, il y a ça d'une part.

00:13:25: Et puis, on va également avoir des produits qui vont être très soudosés.

00:13:29: Ça, ça va être vraiment de la qualité, de la qualité, je dirais, d'une marque à l'autre.

00:13:36: Donc parfois, voilà, les produits sont vraiment extrêmement soudosés.

00:13:40: Et puis, l'autre grande problématique en phytothérapie, ça va vraiment être les contrefaçons, les malfaçons, qui sont une réelle.

00:13:47: dont on parlera peut-être un petit peu plus tard.

00:13:50: Voilà donc moi ce que je peux recommander dans ce cadre là ça va être d'une part de consommer des plantes aussi locales que possible et puis surtout qu'il y ait des analyses réalisées par un laboratoire indépendant qui vérifie vraiment la composition de chaque produit.

00:14:03: pour éviter les malfaçons du coup.

00:14:05: Exactement.

00:14:06: Du

00:14:06: coup maintenant on sait aussi que les plantes peuvent être puissantes parce que parfois il y a même et même souvent des contraindications.

00:14:14: C'est quoi l'attitude à adopter si on veut utiliser une plante ?

00:14:18: C'est quoi les questions en fait à se poser avant l'utilisation ?

00:14:22: Alors, il y a plusieurs choses.

00:14:24: Ce qu'il faut savoir, c'est que la phytothérapie, contrairement à ce qu'on peut entendre assez souvent, c'est pas du tout une médecine douce.

00:14:31: Chaque plante a vraiment une toxicité propre, des contraindications stric, des interactions aussi médicamenteuses, beaucoup.

00:14:39: Donc il faut avoir ça, je dirais, en tête.

00:14:41: Donc les contraindications les plus fréquentes, ça va bien évidemment être la femme enceinte, la femme alétante, le jeune enfant.

00:14:47: Les maladies, je dirais quand même du foie et des reins.

00:14:50: Et puis également avoir un petit point de vigilance par rapport aux antécédents personnels et familiaux de cancers hormonodépendants, donc cancer du sein, de l'utérus, ce genre de choses.

00:15:02: Donc ça, c'est les contraindications majeures, je dirais les choses qu'il faut vraiment garder à l'esprit.

00:15:07: Par exemple, une femme enceinte qui va avoir une petite toux un peu hivernale, elle pourra... pas utiliser d'huile essentielle.

00:15:15: Elle pourra prendre des petites choses, mais vraiment on utilisera des produits très peu concentrés, donc des galiniques vraiment, je dirais des formes un peu plus légères.

00:15:24: On fera attention également à la voie d'administration, on n'appliquera rien sur le ventre par exemple.

00:15:29: Donc pour une petite tout, on va utiliser une tisane de teint ou alors un hydrolat de teint.

00:15:35: mais ce sera toujours sur des durées très très courtes.

00:15:37: D'où l'importance pour moi de toujours prendre conseil auprès d'un praticien qui sera formé, donc que ce soit un phytothérapeute, un pharmacien, un naturopète.

00:15:46: Ok, merci pour mes conseils, avant qu'on se lance tête baissée.

00:15:52: On parle pas mal de plantes adaptogènes en fait sur notre compte Instagram.

00:15:57: On a fait plusieurs postes il n'y a pas très longtemps.

00:16:00: On essaie toujours d'expliquer des manières compréhensibles, d'expliquer ce que c'est une plante adaptogène.

00:16:07: Mais j'avoue que je ne connais pas officiellement les critères pour dire telle ou telle plante est adaptogène ou non.

00:16:16: Alors comment on définit si une plante est adaptogène ou pas ?

00:16:19: Alors

00:16:20: avant de parler peut-être des plantes adaptogènes et de définir vraiment ce concept, je pense que c'est aussi intéressant d'aborder des notions telles que déjà la notion de stress, mais aussi de burn-out, d'épuisement.

00:16:32: Donc, ce qu'il faut savoir, c'est que notre réaction au stress, elle est la même que quand nous étions des hommes préhistoriques fortement exposés à de grands dangers.

00:16:41: Donc, typiquement, à l'époque, le stress, c'était de se retrouver face à une bête féroce qui voulait nous dévorer.

00:16:47: Aujourd'hui, le stress, ça va être d'être coincé dans des embouteillages, ça va être d'être malheureusement exposé à un patron qui ne veut pas forcément toujours du bien.

00:16:56: Lui aussi est toxique.

00:16:57: Voilà.

00:16:58: Exactement.

00:16:59: Sauf que notre corps, il sait pas vraiment faire la différence entre les deux.

00:17:02: Donc la réaction, je dirais, chimique, la réaction du corps va être... strictement la même.

00:17:10: Sauf qu'à l'époque, quand on était face à un danger, il y avait une mise en route de l'organisme.

00:17:14: On allait soit combattre l'ours,

00:17:17: soit

00:17:18: courir exactement.

00:17:19: Aujourd'hui, on ne peut pas courir de notre voiture, sortir courir de notre voiture dans un embouteillage où on ne peut pas frapper notre patron.

00:17:26: Ça ne se fait pas vraiment.

00:17:28: Donc, la problématique, c'est qu'on n'a pas vraiment appris à s'adapter, à moduler notre réaction à ce stress.

00:17:35: Donc, quand on a un stress, tout vient du cerveau, notamment de l'axe hypothalamus-hypophys en lien avec les surrénales.

00:17:46: Donc on va appeler l'axe hypothalamo-hypophysosurénalien.

00:17:50: Ces deux axes vont beaucoup communiquer ensemble.

00:17:53: On va avoir une production hormonale, notamment de l'adrénaline, de la noradrénaline.

00:17:58: nord-adrénaline, pardon, et du cortisol.

00:18:00: Donc le cortisol, il est un petit peu montré du doigt.

00:18:03: Pourtant, c'est vraiment nécessaire, en fait, d'avoir toute cette production-là.

00:18:08: C'est ce qui a permis à notre espèce de survivre.

00:18:10: Et c'est ce qui nous permet aussi de gérer les situations de stress, que ce soit physiquement, mentalement, émotionnellement.

00:18:16: Quand tout va bien, notre cortisol, il va être plutôt élevé le matin.

00:18:20: Et ensuite au cours de la journée, il va redescendre jusqu'à atteindre un niveau vraiment très bas la nuit pour permettre l'Europe.

00:18:25: Donc on a vu un petit peu ce qui se passait lors d'un stress aigu.

00:18:28: La problématique, ça va être quand ce stress, il va perdurer, devenir un petit peu plus chronique.

00:18:32: À ce moment-là, notre production de cortisol va être un petit peu plus anarchique.

00:18:38: Au bout d'un moment, le corps va produire énormément de cortisol de manière prolongée, de manière absolument inadéquate, et il va en découler un épuisement aussi sur Rénalien.

00:18:48: Si ce stress y persiste encore vraiment dans la durée, au bout d'un moment notre corps n'est plus apte à produire du cortisol.

00:18:55: Nos surrénales sont absolument épuisées et donc le cortisol s'effondre et c'est le burn out.

00:19:01: Donc ce stress, il a vraiment une influence sur beaucoup de choses, il va influencer bien évidemment notre état émotionnel, mais aussi notre digestion, notre sommeil, notre système hormonal.

00:19:11: Des réactions inflammatoires aussi dans l'organisme.

00:19:14: On en parlerait un petit peu après.

00:19:16: C'est pas uniquement un état de fatigue anodin ou un stress simple.

00:19:23: Et

00:19:23: du coup avec les plantes adaptogènes, c'est quoi le lien ?

00:19:27: Alors les plantes adaptogènes, donc on va parler un petit peu d'histoire à nouveau, c'est un concept qui a été créé en Russie dans les années quarante, parce qu'en fait les chercheurs essayaient de trouver des plantes, des solutions pour soutenir l'endurance et les performances physiques dans des conditions vraiment très hostiles, très extrêmes.

00:19:42: Donc le contraceptes de plantes adaptogènes, il est né à ce moment-là.

00:19:45: Par contre, les plantes adaptogènes, on les utilisait déjà depuis très longtemps, notamment dans la médecine traditionnelle chinoise.

00:19:51: C'est juste là où ça a été écrit en Europe.

00:19:55: enfin qu'il y a eu du coup des traces sur cette famille de plantes.

00:20:00: Oui c'est ça.

00:20:01: C'est vraiment à ce moment-là que du moins ce terme d'adaptogène est né.

00:20:04: et donc une plante adaptogène elle va se définir par sa capacité à... soutenir l'organisme justement qui va être exposé à un stress, donc souvent un stress prolongé, mais de différentes natures, que ce soit un stress, je dirais psychologique, un stress physique, mais aussi un stress disons plus infectueux.

00:20:25: La plante adaptogène n'engendre pas de toxicité.

00:20:28: elle va, je dirais, ne pas déréguler les fonctions qui sont déjà en équilibre.

00:20:31: Ce qui va être vraiment fort sur la plante adaptogène, c'est qu'elle va s'adapter à vous, à votre terrain.

00:20:37: Par exemple, si vous avez besoin d'être stimulée, une plante sera stimulante.

00:20:41: Par contre, si vous avez besoin d'être un petit peu ralenti, apaisée, cette même plante sera le voir et apaisera.

00:20:48: La plante,

00:20:49: c'est le modulateur interne un peu de son stress ou de son énergie.

00:20:55: Oui, totalement, elles ont ces capacités-là qui sont absolument fabuleuses.

00:21:01: Et en plus de ça, j'avais vu que c'était pas forcément pour le stress ni la fatigue, tu parlais même de performance, même si leurs effets les plus connus, c'était le stress, la fatigue.

00:21:13: C'est quoi les autres agissements qu'elles peuvent avoir ?

00:21:17: performance et quoi d'autre

00:21:19: ?

00:21:19: On parlait aussi tout à l'heure du stress, alors c'est vrai que si ça va être un petit stress, un petit peu passager, on va peut-être davantage utiliser d'autres plantes, des plantes peut-être plus anxiolitiques comme la passiflore, la mélis, la valériane, l'obépin, ce genre de choses.

00:21:33: Par contre vraiment l'adaptogène, on va l'utiliser en cas de stress vraiment très intense et qui perdure parce qu'elle va vraiment venir moduler la réaction au stress et toutes les réactions qui en découlent notamment la production de Cortisol dont on parlait tout à l'heure.

00:21:51: Elles vont agir vraiment sur l'axe hypothalamus hypothysosurénalien en étant en lien avec trois autres grandes sphères donc le système hormonal, on en a parlé tout à l'heure par rapport au cortisol notamment, le système nerveux donc c'est bien évidemment le premier système qui est affecté quand il y a un stress chronique.

00:22:11: et puis le système immunitaire.

00:22:14: Donc on sait à quel point le système immunitaire est en lien avec le stress.

00:22:17: Et la fatigue, quand on est épuisé, on sait bien que le système immunitaire est forcément plus vulnérable et on va facilement attraper le petit rhum saisonnier qui passe par là.

00:22:26: Donc en renforçant l'organisme, les plantes adaptogènes vont aussi, je dirais, booster nos cellules immunitaires.

00:22:34: Ok.

00:22:34: Bon bah du coup j'ai plein de cas.

00:22:38: en fonction de ce que tu viens de mentionner aussi, où les plantes à l'aptogène pourraient être utiles et j'aimerais bien du coup te faire la liste et que tu me dise... Oui, oui, c'est vrai, tout à fait.

00:22:48: Ou bien, non, là, c'est un petit répareil à cheveux.

00:22:52: C'est pas vraiment ça, même si, du coup, c'est quelque chose que j'ai trouvé sur Internet.

00:22:58: Donc le premier, c'est le stress chronique.

00:22:59: Je pense qu'on l'a bien répété.

00:23:01: On est bon.

00:23:03: Le second, c'est le burn out.

00:23:04: T'en as aussi mentionné, là ?

00:23:06: Oui,

00:23:06: tout à fait.

00:23:06: Donc c'est

00:23:07: OK.

00:23:07: La fatigue surénalienne.

00:23:11: La fatigue sur Rénalienne, on est un peu sur un sujet touchy parce qu'il n'y a pas de reconnaissance scientifique officielle de ce terme.

00:23:19: Mais pour autant, c'est une réalité.

00:23:22: On le sait bien.

00:23:23: On est finalement dans cette zone grise entre l'état de pleine santé et le burnout.

00:23:29: Cette zone grise, c'est la fatigue sur Rénalienne.

00:23:32: La suivante, c'est la charge mentale.

00:23:34: Oui, la charge mentale, le surmenage, on va pouvoir par exemple utiliser des plantes comme la rhodiola.

00:23:40: On en parlera peut-être

00:23:41: tout à l'heure.

00:23:42: J'ai plein de questions sur la rhodiola.

00:23:45: L'autre, c'est l'anxiété, donc tu disais qu'il y avait des effets anxiolytiques

00:23:49: ?

00:23:50: Oui, tout à fait.

00:23:51: Ensuite, c'est les troupes du sommeil ?

00:23:53: Oui, alors... Pas forcément, je dirais toutes les plantes parce que certaines adaptogènes vont être très stimulantes.

00:24:00: Donc on ne va pas forcément les prendre directement pour le sommeil.

00:24:04: Mais par exemple, on va avoir l'Achoaganda, qui est vraiment très bien pour le sommeil également.

00:24:09: Ensuite, on en a parlé un tout petit peu de l'immunité et la prévention hivernale.

00:24:14: Oui.

00:24:15: Prévention hivernale, c'est quand même assez spécifique.

00:24:18: Les plantes adaptogènes... Ce n'est

00:24:20: pas forcément ce qui me viendrait en premier lieu, mais ça peut contribuer.

00:24:24: Ensuite, c'est la dépression légère.

00:24:27: Oui, c'est ça.

00:24:27: Dans les dépressions légères à modérer, on va avoir des plantes telles que la rhodiola, par exemple, pour lesquelles on a des études solides qui montrent effectivement un potentiel antidépresseur.

00:24:36: Ok.

00:24:36: On arrive sur la fin.

00:24:38: C'est les troupes de la mémoire et de la concentration.

00:24:42: Oui.

00:24:42: J'étais

00:24:42: un peu plus surprise

00:24:44: parce

00:24:44: que ça veut dire que c'est des choses que moi j'aurais voulu avoir du coup quand j'étais étudiante à la fac et tout.

00:24:52: Ouais c'est ce que j'allais te dire.

00:24:53: effectivement, on a souvent entendu qu'il fallait prendre du Jin Zeng avant et pendant les partiels justement pour stimuler les fonctions mentales et notamment la mémoire, la concentration.

00:25:04: J'espère que c'est pas du topage dans le futur.

00:25:08: Je sais pas si c'est autorisé dans le cadre des performances sportives.

00:25:13: Justement, la prochaine c'est l'endurance chez le sportif.

00:25:16: Oui, très bien aussi.

00:25:18: Effectivement, le Jin Zeng, pareil, il va pouvoir vraiment avoir des effets très positifs chez les sportifs.

00:25:23: Donc par exemple, avec le Jin Zeng, on va pouvoir observer une baisse de la fréquence cardiaque, une réduction également des lactates parfois sanguines.

00:25:31: Voilà, donc c'est vraiment une chouette.

00:25:33: plantes aussi dans ce cadre-là.

00:25:35: Et le dernier, c'est l'équilibre hormonal.

00:25:38: Du coup, tu l'as mentionné aussi, mais c'est assez large dans l'équilibre hormonal.

00:25:44: Alors peut-être que ce point-là, il mérite de conscatard un petit peu plus, parce que c'est pas forcément très intuitif.

00:25:50: Rappelons tout simplement un constat, c'est que nos hormones, quels qu'elles soient, elles sont fabriquées, nos hormones stéroïdiennes à base du cholestérol, à base de cholestérol.

00:26:00: Donc, à partir de ce cholestérol, on va fabriquer ce qu'on appelle une hormone mère, qui s'appelle la pregnenolone.

00:26:05: Et à partir de cette pregnenolone, on va avoir plusieurs fabriquations hormonales.

00:26:09: On va fabriquer des oestrogènes, du cortisol, voilà.

00:26:13: Et donc, quand il y a un stress qui va être aigu, prolongé, le corps va donc préférer sécrater du cortisol plutôt que des hormones sexuelles.

00:26:25: Voilà, en fait, le corps est en mode balai, il a faut combattre.

00:26:29: C'est ça, les hormones sexuelles, ça vient un petit peu dans un second temps.

00:26:32: Donc forcément, ça va avoir une influence sur la santé hormonale.

00:26:36: Donc par exemple, si notre corps fabrique trop de cortisol, on va manquer d'ostrogène, on va manquer de LH, de FSH.

00:26:43: de progestéronne.

00:26:44: et donc on va observer des troubles non seulement des troubles du cycle avec par exemple des cycles beaucoup plus longs, des cycles où il n'y aura pas forcément d'ovulation et donc avec toutes les conséquences que ça peut avoir en termes de fertilité, déjà on observe aussi beaucoup de SPM.

00:26:59: Et puis, il y a également une petite mention particulière à porter chez la femme ménoposée, parce que dans la période de ménopose, on va avoir une concentration, une sécrétion de cortisol qui va être un petit peu augmentée.

00:27:12: Donc voilà, c'est un point de vigilance aussi à avoir durant cette période très spécifique.

00:27:17: Et donc, cette hausse du cortisol, en période de menopause, elle va aussi aggraver, je dirais, les petits désagréments de la menopause qu'on peut observer fréquemment, à savoir l'irritabilité, les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil aussi.

00:27:29: Bon, ma merci pour ce petit aparté.

00:27:32: On a parlé des situations où on fait appel aux plantes adaptogènes.

00:27:36: Et en fin de compte, c'est toujours quand notre corps et notre mental est mis à rue des preuves.

00:27:41: Et donc, ça fait sens.

00:27:43: aussi de savoir que c'est pas un hasard elle-même elle pousse dans des environnements extrêmes ces plantes parfois hostiles elles ont dû développer des mécanismes de survie.

00:27:55: et ce qui est étonnant aussi c'est qu'on dirait que ces plantes consentent tout leur bienfait dans les extrémités puisque ce sont les racines les baies qu'on utilise est ce que tu saurais pourquoi.

00:28:09: ce sont précisément, c'est partie de la plante qui concentre le plus de propriété ?

00:28:14: Oui,

00:28:14: alors c'est vrai que ce que tu as souligné, c'est que les adaptogènes sont vraiment des plantes, des grandes survivantes du milieu hostile.

00:28:21: Elles sont habituées à des altitudes très hautes, à des sols vraiment très pauvres.

00:28:25: Après, la racine, c'est vraiment l'organe source de la plante.

00:28:29: Pour nous en phytothérapie, la racine, c'est un peu un monde mystérieux.

00:28:33: Et la racine, en fait, ça va vraiment être l'organe qui va permettre la survie de la plante si jamais il y a un bouleversement.

00:28:40: Alors par exemple, un stress qui va être hydrique, un stress climatique, une attaque, un champignon, une bactérie, c'est vraiment la racine qui va être mobilisée.

00:28:51: Et puis par ailleurs, la racine, elle contient des substances, je dirais, protectrices essentielles et notamment des métaboliques secondaires, des réserves de sucre.

00:29:01: Donc ça peut, je pense, s'expliquer comme ça.

00:29:04: Et puis les baies vont vraiment protéger aussi les graines, assurent un grand rôle dans la reproduction.

00:29:11: Et c'est vraiment des bombes, je dirais, de composés de molécules anti-occidentes.

00:29:16: Donc je pense que ça peut s'expliquer pour ces raisons-là.

00:29:19: Ok.

00:29:19: Elles se protègent en fait, elles-mêmes, elles se nourrissent, elles-mêmes par là où elles stockent le plus de choses.

00:29:27: Donc non, maintenant j'arrive un peu mieux à visualiser.

00:29:33: J'aimerais qu'on passe sur chacune des plantes les plus connues.

00:29:37: Alors, c'est là, le moment un peu plus compliqué parce qu'on va vraiment passer du temps pour parler de leurs origines, des effets principaux de la plante, des profils adaptés aussi pour pouvoir consommer cette plante et aussi quelques précautions d'emploi parce que, comme tu as dit, il y a certaines choses à faire attention.

00:29:57: Est-ce que t'es prête

00:29:58: ?

00:29:59: Je suis prête !

00:30:00: On commence avec la shwa ganda.

00:30:03: Elle vient d'où ?

00:30:04: La Chouaganda.

00:30:05: Alors la Chouaganda, c'est une plante originaire d'Inde qui est aujourd'hui cultivée dans le pourtour méditerranéen et puis un petit peu en Afrique du Sud aussi.

00:30:13: Ah oui, je savais pas.

00:30:14: Oui, en indie, ça signifie odeur de cheval.

00:30:17: Ah, super !

00:30:19: Ça veut dire que ça sent pas très

00:30:20: bon.

00:30:21: Aucune odeur quand on prend de la chevalganda, mais c'est son nom indie parce que ça va en fait évoquer donc le cheval qui est un animal connu pour sa puissance dans cette tradition.

00:30:32: Donc la chevalganda, c'est vraiment, je dirais, la reine.

00:30:36: des plantes adaptogènes.

00:30:37: Elle a des propriétés, bien évidemment, toniques, mais aussi, comme on le disait tout à l'heure, elle va pouvoir apaiser si besoin.

00:30:43: On va l'utiliser dans les troubles du sommeil.

00:30:45: Donc, on peut la prendre le soir ?

00:30:47: Oui, c'est ça.

00:30:48: La chagrande, on peut la prendre le matin comme le soir.

00:30:49: Il n'y a pas, tout dépend, le besoin, je dirais.

00:30:52: Et puis, c'est une plante qui va être aussi aphrodisiac et qui va diminuer les concentrations de cortisol dont on parlait tout à l'heure.

00:31:01: très belle plante Lachwagandha, mais qui a aussi des contraindications et des interactions assez précises.

00:31:10: Donc je n'ai peut-être pas parlé aussi de la forme que l'on peut utiliser.

00:31:14: Lachwagandha, j'aime bien préconiser des extraits titrés en huit anolites, donc c'est vraiment les principes actifs qui ont ces propriétés adaptogènes.

00:31:24: L'extrait le plus connu, je dirais, est breveté, c'est le KSM-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-P-

00:31:31: chez Sander.

00:31:32: Du coup, c'est quel type de personne qui peut prendre cette plante là ?

00:31:37: C'est quel profil ?

00:31:38: Alors, je dirais que c'est des personnes qui sont quand même un petit peu sous tension et qui vont vivre des périodes assez transitoires dans leur vie.

00:31:46: Donc un deuil, un déménagement, une reconversion professionnelle.

00:31:50: Voilà, ça, ça va être vraiment, je dirais, le profil type.

00:31:53: Mais après, voilà, c'est une plante qui va vraiment être bien.

00:31:56: Donc, comme on a dit pour le sommeil, il y a aussi des petits effets sur la tiroïde, en cas de dipotiroïdie également.

00:32:01: Très belle.

00:32:02: En tout cas, moi, j'ai testé à prouver.

00:32:05: Ça me réussit plutôt bien.

00:32:08: Il y a des fois aussi, c'est noté qu'il faudrait commencer à une dose plus petite que recommander puis monter au fur et à mesure.

00:32:17: Est-ce que ça vaut le coup de tester comme ça en crescendo ?

00:32:24: Alors, ça peut avoir son intérêt.

00:32:25: pour s'assurer par exemple qu'il y a une bonne tolérance, qu'il n'y a pas d'effet indésirable.

00:32:30: Pourquoi pas ?

00:32:30: Mais ce n'est pas forcément systématique, ce n'est pas obligatoire de procéder comme ça.

00:32:36: Après, ce qui peut être bien, c'est de commencer à des doses, je dirais, de six cents milligrammes par jour.

00:32:41: Et puis, si éventuellement on voit qu'au bout de dix-cinq jours, il n'y a pas énormément d'effets, à ce moment-là, on peut peut-être doubler la posologie.

00:32:47: Mais si on a déjà de très bons effets avec la posologie de base de six cents milligrammes, je pense qu'on peut rester aussi à ces doses.

00:32:55: Par contre, le point de vigilance avec la choie GANDA, ça va être donc ces contre-indications.

00:33:02: À chaque fois, les adaptogènes, elles sont contreindiquées, je ne leur dirais pas à chaque fois, chez la femme enceinte, la femme à l'esthante et le jeune enfant.

00:33:10: Là, avec la Chouaganda, on va aussi avoir une contreindication en cas d'hypertéroïdie, dans certaines maladies autoimmunes également, et puis dans des maladies aussi du foie.

00:33:19: On va avoir des interactions notamment avec des corticoïdes et par exemple les traitements anti-diabétiques ou rôles, entre autres.

00:33:25: Et c'était quoi les effets indésirables qu'on pouvait avoir ces problèmes digestifs ?

00:33:31: C'est souvent

00:33:32: ça.

00:33:34: Ça peut, c'est vrai que les troubles digestifs, c'est quand même les effets indésirables les plus fréquemment recensés, que ce soit sur les médicaments comme sur les plantes, mais après c'est vraiment très variable d'une personne à l'autre.

00:33:44: Ok, maintenant on peut passer à la prochaine.

00:33:47: C'est la Rodiola Roséa qui est très appréciée aussi.

00:33:53: autant apprécié, tu penses.

00:33:55: Alors la rhodiola, c'est une plante que je trouve absolument merveilleuse.

00:33:58: C'est vraiment une plante, je dirais, de la femme du middle age.

00:34:04: Quand il y a une charge mentale, quand il y a un surmenage, c'est vraiment une plante phare qui permet de retrouver beaucoup de sérénité.

00:34:11: Moi, c'est une plante que j'avais pu essayer à l'époque et qui m'avait vraiment, vraiment bien réussi.

00:34:16: C'est une plante qui va pousser dans un climat vraiment très rude.

00:34:20: en Sybérie, à l'origine dans les régions vraiment septentrionales d'Asie et d'Arctique.

00:34:25: Donc ça va être une plante vraiment adaptogène qui va réduire le cortisol, qui va avoir des effets anti-fatigues.

00:34:32: Voilà, c'est vraiment une plante que j'aime.

00:34:34: tout particulièrement.

00:34:35: Il y a certaines maladies où on pourrait l'utiliser.

00:34:39: Alors ça va être une plante qu'on va utiliser dans des cas de fatigue chronique, particulièrement dans la maladie de l'âme, notamment.

00:34:47: On va aussi pouvoir l'utiliser dans des contextes un petit peu précis, oui, de surmenage, de burn-out en cas de dépression.

00:34:55: J'en parlais tout à l'heure, on a des études par rapport à cette plante-là sur la dépression.

00:34:59: Et comment on l'apprendrait aussi en extrait ?

00:35:02: Il y a des formes poudres et il y a des formes extraits.

00:35:05: Ça privilégiait quand même des extraits qui soient standardisés en rosavine et en saliderosite, qui sont vraiment les deux principes actifs.

00:35:15: Je dirais majeur.

00:35:17: On est sur des posologies à peu près de cent à deux cent cinquante milligrammes par jour.

00:35:21: Et sur des cours quand même, je dirais un petit peu discontinus.

00:35:25: On va prendre généralement trois mois de rodeola, mais en faisant quand même une petite pause de quelques jours à la fin de chaque mois.

00:35:31: Ah oui, juste quelques jours.

00:35:33: Et après, on peut en reprendre.

00:35:34: C'est ça, exactement.

00:35:36: Exactement.

00:35:36: S'il y a autant d'effets... Est-ce qu'il faudrait l'apprendre plutôt le matin ou plutôt le soir pour apaiser ?

00:35:44: Alors la rodiola, elle va être plutôt stimulante.

00:35:45: Donc on va l'apprendre systématiquement le matin ou le midi.

00:35:48: On ne va jamais faire de prise à partir du milieu d'après-midi parce que sinon, on ne risque pas forcément très bien dormir

00:35:54: le soir.

00:35:55: On va aussi avoir des contraindications un petit peu strictes, notamment en cas de pathologie maniaco-dépressif parce qu'on risque d'avoir un accès de manis.

00:36:04: Dans les contraindications, on retrouve aussi une contraindication qui peut être un petit peu pénible parce qu'elle interagit avec la pilule contraceptive, avec les oestrogènes.

00:36:15: Donc voilà, ça c'est le point le plus embêtant dans ces contraindications.

00:36:19: Après elle n'est pas forcément très recommandée aussi en cas de traitement anti-diabétique parce qu'elle peut aussi moduler un petit peu la glycémie.

00:36:27: Et les enfants ne peuvent pas en prendre ?

00:36:30: Non.

00:36:31: De toute manière, les plantes adaptent gènes.

00:36:33: On les limite quand même.

00:36:34: Je dirais, oui, c'est ça.

00:36:36: On les privilégie quand même chez l'adulte.

00:36:38: On espère que les enfants de ce manière n'ont pas de surmenage et de stress pour pouvoir prendre

00:36:42: ces genres de choses.

00:36:43: On a d'autres solutions pour les enfants.

00:36:45: Ok.

00:36:45: Et

00:36:46: bien, on peut continuer maintenant avec le fameux JinSeng.

00:36:52: Mais... La question la plus difficile, c'est quel jeansane ?

00:36:56: Parce qu'il y en a plusieurs types.

00:36:58: En tout cas chez Sunday, sur notre boutique, on en a plein.

00:37:02: On a le jeansane Panax CA Meilleur rouge, mais aussi le blanc.

00:37:07: Il y a aussi le Panax K-Folius.

00:37:11: Soit le jeansane américain, on a aussi le jeansane cibérien, les Théoraux.

00:37:16: cocus, senti-cocus.

00:37:19: Je le dis très mal.

00:37:22: C'est quoi la différence principale en fait entre tous ces Jin-Seng ?

00:37:26: C'est leur origine ou ces différentes principes ?

00:37:31: Différents principes.

00:37:32: Eh ben, un petit peu les deux finalement.

00:37:34: Ce qu'on pourra dire déjà, tu l'as très bien mentionné, c'est qu'il y a plusieurs Jin-Seng.

00:37:38: Le plus prisé, c'est celui qui vient de Corée.

00:37:40: Ensuite, on va aussi avoir des Jin-Seng du Japon, du Vietnam, comme tu dis, le Jin-Seng américain.

00:37:45: qui vient à l'origine du Québec d'ailleurs, qui serait plutôt un jeanseng canadien.

00:37:50: Mais qui du coup est en voie de disparition.

00:37:53: aussi le jeanseng américain.

00:37:55: Donc on a aussi des différences après au niveau.

00:37:57: par exemple tu parlais d'une jeanseng rouge et du jeanseng blanc.

00:38:01: La différence ça va être sur l'âge des racines et sur le mode d'extraction.

00:38:08: Donc le jeanseng rouge, on va être sur des racines qui vont être plus âgées, qui auront au moins six ans.

00:38:14: Donc il faut attendre avant de les récolter.

00:38:18: Le Jin Zeng, c'est vraiment une plante qui a un usage ancestral.

00:38:21: On retrouve sa trace dans des écrits qui sont vraiment très anciens en Chine, je crois, deux mille cinq cents, voire même trois mille avant Jésus-Christ.

00:38:28: Donc c'est un usage qui date.

00:38:30: Et c'est une plante absolument magnifique.

00:38:33: Pour te dire, panax, ça a donné ensuite le terme panacé.

00:38:39: Donc, le Jin-Zeng, on va l'utiliser dans divers situations, notamment pour abaisser le niveau de cortisol.

00:38:45: On a un cas de stress, de fatigue aussi, et ça va être un excellent tonique qui va permettre d'améliorer les performances physiques, mais aussi les performances mentales.

00:38:54: On

00:38:54: en a en extrait en pâte fermentée ou en extrait simple.

00:39:00: Comment on choisit aussi ces formes-là ?

00:39:03: Je dirais qu'on va quand même privilégier des extraits et vérifier le titrage en gen zérosid.

00:39:13: Moi, j'aime bien quand même qu'il y ait au moins sept pour cent de gen zérosid.

00:39:16: Après, ça dépend vraiment aussi le besoin qu'est-ce qu'on souhaite cibler, quelle est la forme galénique qu'on préfère prendre aussi.

00:39:21: C'était pas aussi un aphrodisiac, je viens de me penser là.

00:39:25: Oui, si, c'était utilisé à l'époque chez les empereurs pour soutenir la libido et le désir sexuel, tout à fait.

00:39:32: Donc il y avait un petit marché noir de Jinseng.

00:39:35: Totalement.

00:39:35: Mais c'est pas forcément la plus pertinente pour ces sujets-là.

00:39:40: Et on le prend quand, du coup, le Jinseng ?

00:39:42: Avant justement tu disais performance mentale, là les parcelles etc.

00:39:47: Mais si on peut le prendre dans la journée ?

00:39:52: Alors moi je dirais déjà avant une période d'examen, ça peut être tout à fait pertinent, avant et pendant les examens, des périodes où on va avoir vraiment besoin de se concentrer, on peut aussi en prendre au moment de l'hiver pour stimuler les défenses immunitaires.

00:40:05: Après, ce qui va être important, le jeansane, vu qu'elle est extrêmement tonifiante, ça va être aussi de la prendre plutôt en début de journée pour pouvoir dormir la nuit.

00:40:13: c'est bien de savoir.

00:40:14: Et du coup, comme c'est une plante, la plante a forcément des contraindications, c'est quoi les contraindications du Jinseng dans ce cas-là ?

00:40:22: Alors il va y en avoir plusieurs, mais je dirais les principales, ça va être l'hypertension artérielle, et aussi un grand point de vigilance avec l'enfant non-puber parce qu'on a observé des cas de gynecomastie chez l'homme.

00:40:32: Donc on va avoir ce point de vigilance-là, on va aussi surveiller la glycémie, parce que c'est une plante qui est un petit peu hypoglycémiante.

00:40:40: Ça revient beaucoup, du coup, la glycémie.

00:40:43: avec les médicaments oral pour le diabète.

00:40:46: Oui, beaucoup d'adaptogène effectivement ont un effet quand même hypoglycémien.

00:40:51: Et l'autre point important, c'est une contradication stricte en cas d'antécédents de cancers hormonodépendants.

00:40:57: Ok.

00:40:59: Ensuite, on passe à la chisandra chinensis.

00:41:03: C'est quoi ?

00:41:04: C'est un peu bizarre à dire.

00:41:06: Et ça vient d'où ?

00:41:07: Alors, c'est une plante qui va être originaire du nord-est de la Chine et qui était utilisée traditionnellement pour préserver la jeunesse.

00:41:14: C'est ce qu'on retrouve dans les écrits les plus anciens.

00:41:18: Après, c'est une plante, je dirais, qui va être quand même assez similaire au Jin Zeng.

00:41:22: Elle a un mode d'action assez identique.

00:41:26: Mais du coup, elle est un peu moins chère, j'imagine.

00:41:28: Oui, oui, j'en ai aucune idée.

00:41:30: Je sais pas.

00:41:31: C'est pas grave.

00:41:32: C'est pas grave.

00:41:33: On peut aussi... Tu vois, je me pose des questions aussi, mais c'est juste... C'est vrai que pour les gens qui essaient de savoir laquelle est la mieux, parmi tout ce qu'on est en train de citer, je me demandais.

00:41:45: Mais du coup, qui est-ce qu'on aurait besoin de la chisendra par rapport au JinSeng, par exemple ?

00:41:50: Je dirais que c'est des profils assez similaires.

00:41:52: Pas forcément, je dirais, de préférence sur l'une ou sur l'autre.

00:41:55: Par contre, le schizandra va aussi avoir une propriété au niveau du fou.

00:42:01: des propriétés épato-protectrices, donc on pourrait utiliser en cas d'hépatite par exemple, même si ce ne sera pas forcément la première plante qui nous viendra en tête dans ces contextes-là.

00:42:10: Mais pourquoi pas l'ajouter en supplément ?

00:42:12: Est-ce qu'elle a moins de contraindications que le Jinseng?

00:42:15: ?

00:42:16: Oui, un petit peu moins, mais quand même quelques-unes.

00:42:20: On peut se renseigner un peu plus sur la différence entre le Jinseng et le Jinsengra et voir ce qui nous plaît le plus.

00:42:28: On passe... Une autre qui est très connue, c'est la maca.

00:42:33: C'est une racine, c'est ça ?

00:42:34: Oui, c'est ça exactement qui nous vient du Pérou.

00:42:37: Donc c'est une plante qui va pousser à une altitude très élevée à environ quatre mille cinq cents à cinq mille mètres dans la Cordillère des Andes.

00:42:44: Donc c'est une plante vraiment, je dirais, d'altitude extrême qui est très très très connue pour ses propriétés bien évidemment aphrodisiacs.

00:42:51: Parce que c'est comme ça qu'on la connaît le plus.

00:42:54: Donc en plus de ses propriétés aphrodisiacs, elle va aussi avoir une efficacité hormonale, mais pour l'instant qui est validée uniquement sur dans les études, je dirais, animales, on va aussi pouvoir l'utiliser dans un climat de menopause, notamment pour lutter contre les bouffées de chaleur, l'irritabilité.

00:43:13: Et puis elle va aussi améliorer les performances physiques et mentales.

00:43:17: Chez Sundess, encore super dur de choisir parce qu'on en a... plein de sortes.

00:43:22: Noir, rouge, jaune, tout ça mais j'ai latinisé.

00:43:27: Du coup c'est dur de choisir encore une fois.

00:43:28: C'est quoi la différence entre toutes ces sortes de maca ?

00:43:31: Alors moi j'ai tendance plutôt à privilégier la maca jaune parce que c'est quand même la maca qui est la plus… étudiée, déjà pour laquelle on a le plus d'études cliniques, et puis c'est celle qui représente aussi je dirais le plus grand marché.

00:43:43: Après il existe effectivement la maca rouge, la maca noire, mais voilà on a quand même moins de preuves.

00:43:52: Je finis avec une dernière, c'est une que j'ai découverte chez Sunday, c'est le diagoulame.

00:43:58: On l'a en extrait, on l'a en herbe.

00:44:00: Il fait quoi, le diagoulain ?

00:44:03: Alors j'avoue que c'est une plante que je ne connais absolument pas, donc j'ai déjà entendu parler une ou deux fois.

00:44:09: J'avais vu que c'était une adaptogène qui a aussi un effet sur la résistance à l'insuline, si je ne me trompe pas, avec des propriétés cardiovasculaires.

00:44:17: Mais c'est plutôt une plante quand même de la médecine traditionnelle chinoise.

00:44:22: Moi, personnellement, j'utilise très bien.

00:44:24: Ok, donc c'est vraiment une découverte.

00:44:26: Exactement.

00:44:28: Est-ce qu'il y a d'autres plantes qui ont des effets similaires aux plantes adaptogènes, mais qui ne sont pas des adaptogènes au sens strict du terme, mais que toi, tu aimes bien quand même utiliser.

00:44:38: On parlait tout à l'heure des plantes que tu pouvais utiliser chez la femme.

00:44:44: Ça te fait penser aussi à d'autres choses.

00:44:47: Alors une plante qui n'est pas forcément considérée dans les adaptogènes, mais qui a quand même un potentiel justement dans la régulation du cortisol, ça va être la géomothérapie de Cassis.

00:44:57: Donc la géomothérapie, c'est vraiment une branche de la phytothérapie dans laquelle on va utiliser la partie embryonnaire, en fait le bourgeon de la plante, que l'on va mettre donc à macérer traditionnellement pendant une vingtaine de jours.

00:45:10: Ce qui va être vraiment génial dans la géomothérapie, c'est qu'il va y avoir beaucoup moins d'interactions et de contre-indications.

00:45:16: Donc on va par exemple pouvoir l'utiliser chez l'enfant.

00:45:20: La géomothérapie, donc ça va être une posologie un petit peu particulière, c'est une goutte par anée d'âge par jour.

00:45:26: Donc si l'enfant a deux ans, ça va être deux gouttes par jour.

00:45:29: Si il a six ans, ça va être six gouttes par jour.

00:45:31: Voilà, après chez l'adulte, on est sur une posologie moyenne d'environ quinze gouttes par jour répartie en deux, trois prises.

00:45:37: C'est vraiment... Vraiment je dirais une science à part la géomothérapie et donc les bourgeons de cassis, ils vont avoir cette action sur le cortisol.

00:45:45: donc on va vraiment les utiliser dans des quatre fatigues et ça va être assez bluffant donc toujours dans des cures discontinues, généralement un mois de prise, une petite semaine de pause puis encore un mois de prise etc.

00:45:56: Voilà avec... Après même si on la prend de manière discontinue, on peut quand même l'utiliser sur des périodes assez longues, le bourgeon de Cassis, et puis il y a très peu de contre-indications.

00:46:06: C'est un bourgeon qui a un peu cortisonne-like, donc on fera attention.

00:46:09: Il y a une contre-indication... dans l'hypertension artérielle et par contre on veillera vraiment à ne pas le prendre le soir parce que pareil ça peut avoir un côté un petit peu excitant et donc perturber aussi le sommeil.

00:46:23: Ça se prend comment.

00:46:23: du coup on met les gouttes dans l'eau et on boit comme ça

00:46:27: ?

00:46:27: C'est ça, dans un fondot il n'y a pas forcément besoin de prendre un verrentier.

00:46:29: donc on met les petites gouttes et on prend généralement les prankers même avant le repas.

00:46:34: Ok bah c'était intéressant parce que je ne connaissais pas du tout.

00:46:37: Maintenant qu'on a été pas mal de plantes et qu'on est peut-être intéressé par plusieurs à la fois, est-ce qu'on peut aussi se dire qu'on combine les plantes entre elles, c'est possible

00:46:50: ?

00:46:50: Tout à fait.

00:46:51: L'association que j'aime bien, ça va être, donc à condition bien évidemment qu'il n'y ait pas de contre-indication, ça va être rhodiola et ashwagandha pris ensemble.

00:46:59: Donc la rhodiola, on la prendra le matin avec de la vitamine C. Par exemple, pour un effet un petit peu antiphatique, tonifiant, d'autant plus que la vitamine C a également un effet sur la régulation du cortisol.

00:47:11: Et le soir, on prendra plutôt de la chouaganda, par exemple, avec du magnésium.

00:47:16: En parallèle, bien évidemment, on veillera toujours, je dirais, aux incontournables.

00:47:21: la vitamine D. Peut-être un multivitamine si besoin aussi.

00:47:26: Donc

00:47:26: il faut quand même avoir sa base, et ça, c'est ce qu'on vient rajouter à sa base de micronutriments.

00:47:32: quand on devrait avoir chacun.

00:47:36: C'est ça.

00:47:36: Je pense que déjà, la première chose à faire, ça va être effectivement multivitamine du groupe B, Omega-III.

00:47:45: Et puis ensuite, on peut ajouter ces fabuleuses adaptogènes.

00:47:48: Le magnésium aussi, je ne l'ai pas dit dans les incontournables, mais quand tu l'as

00:47:52: dit là pour le soir au moins.

00:47:55: Est-ce que l'arodhélor, on peut la mettre aussi avec d'autres choses.

00:47:59: Là, tu disais juste H-Vaganda.

00:48:00: Il y en a d'autres, plantes qu'on peut... Oui.

00:48:05: Par exemple, la rodeo-là, on va pouvoir la mettre avec le Djinko biloba.

00:48:09: Quand on a des problèmes un petit peu, je dirais de fonctions... Enfin, quand on souhaite équilibrer les fonctions cognitives ou travailler un petit peu sur la mémoire, le Djinko va aussi très bien aller avec le Djin Zeng.

00:48:18: Voilà, on peut faire des petites associations comme ça.

00:48:21: Le

00:48:21: Djinko, c'est pas adaptogène.

00:48:22: Non, non, non.

00:48:23: Ça a de très nombreuses propriétés, de très nombreuses interactions médicamenteuses aussi, mais c'est une plante qui est absolument magnifique.

00:48:30: Ok.

00:48:31: Et du coup... C'est vrai qu'on l'a dit à certains moments, là que la Rodiola, par exemple, vous pouvez la prendre pendant trois mois, faire une pause de quelques jours et puis la reprendre.

00:48:43: C'est pareil pour les autres parce que, par exemple, moi je vais finir ma boîte d'Ashwagandha.

00:48:47: Est-ce que je dois faire une pause longue ou courte

00:48:50: ?

00:48:51: Alors, il y a deux écoles quand on parle de ça.

00:48:54: Il y a les personnes qui sont adeptes des cures en continu.

00:48:57: et d'autres qui préfèrent quand même faire des petites semaines de pause régulièrement.

00:49:01: Moi, j'aurais tendance à être plutôt de cette école là, à faire...

00:49:03: Du coup, toi, tu es plutôt de l'école de pause ?

00:49:06: Ouais, moi, je suis plutôt de l'école de pause.

00:49:07: J'aime bien quand même, à la fin de chaque cycle mensuel, faire quelques jours d'arrêt.

00:49:13: Après, ce qui peut être intéressant, dans ton cas, pour la Shoah Ganda, ça va être donc de faire une petite pause et ensuite de renouveler.

00:49:20: La Shoah Ganda, elle peut être prise quand même pendant six mois, à condition de faire des pauses régulières.

00:49:24: Après, ce qui va être assez incroyable... avec les adaptogènes, c'est que quand ce sera le temps de faire une pause, le corps va le faire sentir.

00:49:32: C'est-à-dire que si vous prenez une adaptogène, si tu prends une adaptogène pour apaiser, Si ça fait trop longtemps que t'en prends, au contraire, elle va avoir un potentiel plutôt énervant, excitant.

00:49:43: Et si tu prends une adaptogène justement pour te tonifier, et bien au contraire, tu vas te sentir très fatiguée.

00:49:48: Donc là, ce sera le signal que c'est le moment d'arrêter.

00:49:51: Ok.

00:49:52: Donc c'est bien, elle nous dit exactement quand c'est le moment.

00:49:57: Donc je ferai attention pour la prochaine fois.

00:50:00: Donc on disait qu'il y avait des formes qui étaient un peu moins dosées.

00:50:04: Donc les formes, toi tu recommandais par exemple pour la cheville.

00:50:08: C'était les extraits standardisés.

00:50:11: Est-ce qu'on peut, par exemple, commencer ?

00:50:14: par d'autres formes, comme chez nous on a des gumis d'H.Faganda ou de l'H.Faganda Latte qui sont un peu moins dosés pour voir si ça fait un effet puis ensuite passer à l'extrait ou mieux passer à l'extrait directement et le reste c'est juste des petits plus, des petits bonus.

00:50:29: Je dirais que c'est à l'appréciation de chacun, il y a des sensibilités aussi très individuelles des personnes qui avec des gumis par exemple vont déjà ressentir.

00:50:38: très fort effet.

00:50:39: et puis pour d'autres, il faudra vraiment des extraits très concentrés.

00:50:42: Donc ça, après, ça varie vraiment d'une personne à l'autre.

00:50:47: Ok, au moins c'est clair.

00:50:49: Comme il y a plein plein de contre-indications et peut-être d'interactions, aussi plein de formes là qu'on a mentionnées, toi tu recommandes juste de les intégrer.

00:51:03: dans une démarche de santé globale, on peut soi-même tester ou on doit quand même en parler avec un professionnel avant.

00:51:13: Alors, ce que tu soulignes, c'est vraiment intéressant, c'est qu'aujourd'hui, on ne peut pas tout attendre seulement d'une molécule, d'une plante.

00:51:22: Le professionnel de santé qui va vous dire, prenez cette gélule de plantes et puis, tous vos soucis seront réglés, vous serez guéris.

00:51:29: Un conseil, fuyez !

00:51:31: Pour moi, la phytothérapie, elle doit vraiment s'inscrire dans une démarche de soins global.

00:51:35: Mais quand je dis soins, c'est aussi prendre soin de soi.

00:51:39: Par exemple, en veillant à son alimentation, à une pratique sportive régulière, à sa gestion du stress, je vais te donner un exemple assez marquant pour moi.

00:51:48: Il y a quelques années, j'avais reçu en rendez-vous une dame qui venait pour des douleurs articulaires inflammatoires.

00:51:54: Donc voilà... On a fait un protocole de complémentation ensemble, mais aussi des conseils nutritionnels.

00:52:03: Et puis, elle est revenue me voir trois mois plus tard, me disant que ce que je lui avais donné, ça ne marchait pas du tout, qu'il n'y avait aucune efficacité.

00:52:10: Donc, ça m'a un petit peu surpris.

00:52:11: Et puis, finalement, en lui posant des questions, elle m'a avoué que les compléments, déjà, elles les avaient très peu pris, qu'il y avait énormément d'oubli, quasiment quotidiennement.

00:52:22: Et puis qu'au niveau de l'alimentation, avait rien réussi à mettre en place même des toutes petites choses très insignifiantes, enfin qui peuvent sembler du moins insignifiantes mais qui ont leur importance, parce que son mari n'était pas partant.

00:52:34: et puis ensuite elle m'a dit qu'elle était aussi beaucoup allée au fast food.

00:52:37: Donc voilà, donc pour moi c'est un petit peu un non sens de tout attendre d'un protocole de complémentation.

00:52:42: Le premier changement il doit venir aussi de soi, il faut être moteur aussi dans cette démarche là.

00:52:47: Donc, par exemple, dans le cas du stress avant toute complémentation, il y a beaucoup de choses à mettre en place.

00:52:53: On va, par exemple, essayer de se coucher à des heures régulières.

00:52:56: On va aussi essayer de manger à des heures régulières.

00:53:00: Ça, ça a son importance pour notamment éviter les variations glycémiques.

00:53:04: Souffler, s'autoriser à souffler aussi parce que je pense que des fois, on est en hyperactivité et le week-end, on a envie de faire plein de choses parce qu'on a travaillé la semaine.

00:53:13: C'est

00:53:13: ça.

00:53:14: Il faut aussi s'autoriser du repos.

00:53:15: Oui, vraiment.

00:53:16: vraiment, et puis peut-être aussi inclure la cohérence cardiaque qui est un outil absolument fabuleux qui va permettre de réguler le stress.

00:53:24: En bref, essayer de s'exposer aussi à la lumière naturelle de bon matin, prendre l'air, avoir un contact avec la nature.

00:53:30: Tout ça, vraiment, je dirais, c'est les premiers piliers à mettre en place.

00:53:34: Et puis, si c'est pas suffisant, à ce moment-là, peut-être qu'on pourra mettre des complémentations de la phytothérapie en place.

00:53:42: Après, pour répondre à la seconde partie de ta question, quelqu'un qui va être vraiment en excellente santé, qui ne prendra aucun médicament et qui n'aura aucun antécédent personnel spécifique ni familial spécifique à ce moment-là, s'il veut tester une plante adaptogène, pourquoi pas ?

00:53:57: Mais en étant quand même vigilant.

00:54:00: Après, pour moi, d'après mon expérience, rien ne vaut aussi le conseil de quelqu'un de former qui saura savoir déterminer la plante qu'il vous faut, qui sera aussi peut-être vous orientée vers des analyses fonctionnelles, vers une mise en lumière en fait de la plante qu'il faut.

00:54:21: D'autres

00:54:21: choses aussi parce que des fois c'est bien d'avoir la plante pendant un certain moment, mais il y a peut-être deux choses qu'il faut aller chercher plus loin, aller chercher de la cause.

00:54:32: Et oui, totalement, parce que si demain tu viens en me disant que tu as, par exemple, une fatigue chronique et que ta voisine vient en disant qu'elle a une fatigue chronique, il est vraiment probable que vous ayez pas le même protocole, au final, la même supplémentation, peut-être, parce que toi, ta fatigue sera d'origine, on va dire, sur Rénalienne, alors que ta voisine, ce sera un problème plutôt de résistance à l'insuline, d'inflammation, de déséquilibre hormonal.

00:54:57: Donc on va vraiment essayer, en tant professionnel, d'aller chercher aussi la cause de cette fatigue.

00:55:02: Et ça, ça va aussi ensuite nous aiguiller sur les choses qu'on va pouvoir mettre en place.

00:55:07: Tu veux rajouter quelque chose ?

00:55:09: Ouais, je pense que c'est important que le patient redevienne aussi acteur de sa santé.

00:55:13: En tant professionnel, j'estime que c'est vraiment notre rôle de pouvoir apporter des éléments de compréhension, de pouvoir aussi guider le patient et lui permettre de mieux se connaître, de mieux se comprendre.

00:55:24: Et puis ensuite d'identifier des plantes, je dirais des plantes un peu ressources.

00:55:28: qui conviennent bien.

00:55:29: J'ai l'exemple d'une patient qui avait fait une cure de rhodiola qui lui avait vraiment été très très très bénéfique dans une période de surmenage, de surcharge.

00:55:39: Et elle sait maintenant que quand elle a justement une période un peu plus dense, ça va être une plante ressource qu'elle va pouvoir employer.

00:55:45: Donc je pense, même si le conseil professionnel est très important, que c'est aussi primordial que chacun soit acteur de sa santé.

00:55:54: En tout cas, c'est ce qu'on répète souvent ici dans ce podcast de se responsabiliser aussi, de s'écouter et aussi comprendre ces fragilités.

00:56:05: En parlant de fragilité, transition incroyable, on va parler des fragilités des plantes.

00:56:10: Il y a certaines espèces qui sont déjà menacées parce qu'elles poussent justement en altitude, parce qu'elles doivent monter de plus en plus haut à cause du réchauffement climatique.

00:56:20: à cela s'ajoute la cueillette intensive qui est liée aux tendances, à aussi l'explosion de la demande.

00:56:30: Est-ce que tu as une recommandation pour pouvoir en consommer de manière responsable et durable ?

00:56:37: Alors c'est un constat qui est effectivement assez amère à poser.

00:56:41: On observe pour certaines plantes une rareification des espèces.

00:56:46: C'est le cas par exemple de la rhodiola qui a été classée en twenty-vingt-trois comme espèce sauvage menacé d'extinction.

00:56:52: Donc pour ces plantes-là, on va devoir aller de plus en plus vers des formes un petit peu plus cultivées.

00:56:56: mais effectivement certaines ressources naturelles se rarifient.

00:56:59: Et au-delà du côté disparition des écosystèmes, du côté réchauffement climatique, on va aussi avoir un drame humain qui se joue.

00:57:08: Parce que de nombreuses familles dépendent de cette cueillette sauvage, c'est la principale source de revenus.

00:57:15: Et donc, si on a une disparition de ces plantes-là, il va aussi avoir une précarisation, je dirais, de ces familles-là.

00:57:22: Donc moi ce que j'aurais tendance à recommander, mais je l'ai déjà un petit peu dit tout à l'heure, c'est de privilégier des plantes locales, de substituer par des plantes qui ont des effets assez similaires et qui poussent localement, ou alors qui sont cultivables.

00:57:35: On va pouvoir aussi utiliser, privilégier certains labels, le Fair For Life par exemple, ou le Forest Garden Product.

00:57:45: Le label bio aussi éventuellement, mais disons que le label bio garantit pas forcément après une juste rémunération aussi des cueilleurs.

00:57:52: Si ce sujet d'ailleurs est particulièrement intéressant, je renvoie à l'ouvrage du docteur Aline Mercant.

00:58:01: Donc ça doit être le manuel de phytothérapie et correspond- sable, se soigner sans piller la planète.

00:58:06: C'est un ouvrage vraiment qui est très accessible, qui est à la fois adapté aux professionnels, mais aussi aux grands publics, qui est une mine d'or.

00:58:13: Elle parle aussi notamment des huiles essentielles, parce que c'est vrai que les huiles essentielles sont des produits absolument merveilleux quand on les utilise de manière ponctuelle.

00:58:22: Mais c'est aussi des produits qui vont être très coûteux en termes de ressources.

00:58:25: Pour donner un exemple, vous l'avez peut-être déjà entendu, c'est... exemple de la rose de damasse, l'huile essentielle de rose de damasse.

00:58:33: Pour obtenir un kilo d'huile essentielle de rose de damasse, on va devoir utiliser trois tonnes de pétales, ce qui est vraiment énorme.

00:58:40: Et puis au-delà de la ressource naturelle, on va aussi avoir un coût en termes de bois, d'eau, etc.

00:58:46: Donc ce n'est pas forcément des produits très écolos.

00:58:50: Donc à réserver vraiment un usage très ponctuel.

00:58:53: En tout cas, merci d'avoir un peu mis de la lumière sur ce sujet.

00:58:59: J'ai envie qu'on finisse en beauté et sur une note un peu plus positive.

00:59:04: Dis

00:59:04: un petit jeu pour toi.

00:59:05: Je vais te donner les noms vernaculaires français ou bien les surnoms des plantes adaptogènes et tu dois me retrouver à quelle plante ça correspond.

00:59:16: D'accord.

00:59:17: Alors, t'es prête ?

00:59:18: Oui.

00:59:19: Le premier, c'est Rassindoor.

00:59:22: C'est la rotiola.

00:59:24: Oui, c'est ça.

00:59:27: Ensuite, c'est la baie au sang saveur.

00:59:29: Le schizandra.

00:59:30: Oui, c'est ça.

00:59:31: Ensuite, j'ai l'orpeint rose.

00:59:34: La rotiola.

00:59:34: Oui, c'est comme ça qu'on l'écrit aussi sur notre boutique.

00:59:38: Une autre, ça s'appelle la baie du sommeil.

00:59:41: La chouaganda.

00:59:42: Oui, c'est la chouaganda.

00:59:44: Et je pense que ça vient du nom latin.

00:59:46: Ensuite, c'est la reine de l'air védat.

00:59:48: Peut-être encore la choix gondat ?

00:59:50: Oui,

00:59:50: c'était la question piège.

00:59:53: Tu l'avais aussi nommée comme ça tout à l'heure.

00:59:57: Ensuite, j'ai le ginceigne péruvien.

01:00:00: Les macas ?

01:00:01: C'était facile.

01:00:05: L'herbe de l'immortalité.

01:00:07: Celle-là, je n'ai pas.

01:00:08: Et ben c'est celle que tu connais le moins.

01:00:09: Ah c'est pour ça !

01:00:11: C'est l'issue de la pharmaco-péchine.

01:00:12: Ouais

01:00:13: c'est le diagoulane.

01:00:14: C'est ça.

01:00:15: C'est son surnom du coup.

01:00:17: Et la dernière c'est Racine de Taiga.

01:00:19: Les lethéro-coques ?

01:00:20: J'imagine par rapport à son lieu d'origine signe.

01:00:23: C'est ça.

01:00:24: Non ben t'as eu tout bon.

01:00:25: C'est juste le diagoulane.

01:00:27: mais tu me l'avais déjà dit à l'avance que tu connaissais pas bien.

01:00:30: Du coup si on a envie de se plonger un peu plus... sur le sujet.

01:00:33: Est-ce que tu as d'autres livres que celui que tu as déjà mentionné, des vidéos, des choses que tu as envie de partager aux gens ?

01:00:40: Alors peut-être pas forcément que sur les adaptogènes, mais il y a certains ouvrages en tout cas que j'aime beaucoup.

01:00:46: Donc le livre d'Aline Mercan, bien évidemment, il y a aussi le guide de phytothérapie du docteur Jean-Michel Morel, alors qui est clairement à destination des professionnels de santé.

01:00:58: C'est un médecin phytothérapeute et cet ouvrage est vraiment très très complet.

01:01:03: J'aime bien aussi maîtriser votre protocole santé de Bruno Méré que je trouve très chouette et très accessible également.

01:01:11: En termes de site web, il y a un site qui regroupe vraiment beaucoup d'informations primordiales en phytothérapie, les études cliniques, ce genre de choses, ça va être Wikifito.

01:01:22: qui est également créée par le docteur Jean-Michel Morel et alimentée par ses soins et par ceux d'Aline Mercant.

01:01:28: Voilà donc on peut vraiment voir les effets de chaque plante et puis suivre donc les études cliniques.

01:01:33: Et puis enfin, un livre assez grand public que j'aime beaucoup, c'est le livre sur les compléments alimentaires de Matthew Nutrastream.

01:01:40: On ne le présente plus.

01:01:40: Tout le monde

01:01:41: là, finalement, c'est un videothèque.

01:01:44: Je pense.

01:01:45: Merci beaucoup pour cette masterclass.

01:01:47: Je vais continuer à tester des plans.

01:01:49: Du coup, je vais peut-être me prendre la rodula la prochaine fois.

01:01:53: On peut retrouver des informations sur toi, sur ton site qui s'appelle horror-audar.fr.

01:01:59: On le mettra en description de toute manière.

01:02:02: Et si vous avez encore des questions, n'hésitez pas à nous les poser en commentaire.

01:02:07: On essaiera d'y répondre.

01:02:08: Dans tous les cas, on apprécie l'engagement, les likes, les reviews du podcast.

01:02:14: En tout cas, moi, ça me donne de la force pour continuer et aussi pour vous proposer des sujets qui vous intéressent.

01:02:22: On va.

01:02:22: merci encore d'être passés dans cet épisode de HealthWise et on se retrouve la prochaine fois.

01:02:29: Prenez soin de vous avec ce menu naturel.

01:02:35: Une petite question que tu partes, c'est celle que je pose à chaque fois.

01:02:39: C'est qu'est-ce que toi tu prends comme complément alimentaire ?

01:02:42: Et bien en ce moment, ça va être assez réduit pour moi et particulièrement axé autour du postpartum parce que je suis maman depuis peu.

01:02:49: Donc ça va être vitamine D, particulièrement là avec l'arrivée aussi des mauvais jours, on va dire, de la saison un peu plus hivernale.

01:02:57: Je prends aussi du magnésium et puis un petit peu de fer aussi, du fer bisglissinate.

01:03:02: Ok, c'est le trio gagnant alors.

01:03:04: Je crois, ça ne va

01:03:04: pas bien pour.

01:03:05: l'instant.

01:03:05: Merci beaucoup.

01:03:06: Merci.