Épisode n°20 - La santé masculine - Elodie Nordey

Des notes d'épisodes

La santé masculine est souvent réduite à quelques notions simplistes : performance, force, sexualité. Pourtant, derrière ces représentations se cachent des enjeux bien plus complexes : équilibre hormonal, stress, sommeil, digestion, métabolisme, prévention… autant de dimensions essentielles mais encore trop peu explorées.

Dans cet épisode de Healthwise, Noémie Jobard reçoit Élodie Nordey, ostéopathe et praticienne en micronutrition. Forte de son expérience en France et en Chine, elle apporte un regard global sur la santé masculine : interactions hormonales (testostérone, cortisol, androgènes), impacts du mode de vie, rôle du système digestif, charge mentale invisible et signaux d’alerte trop souvent ignorés. Fatigue, baisse de libido, troubles du sommeil, douleurs chroniques, stress cardiovasculaire, digestion sensible, variations du jet urinaire : autant d’indicateurs que les hommes ont appris à minimiser.

Ensemble, elles décryptent les facteurs de déséquilibre les plus fréquents, l’importance d’une prévention précoce et les habitudes concrètes à instaurer pour soutenir la vitalité masculine au quotidien. Un épisode essentiel pour comprendre la santé des hommes dans toute sa complexité, loin des clichés et avec une approche profondément humaine et pédagogique.

À propos de Elodie Nordey
Instagram @hormonesxbones
https://www.elodienordey.co/

À propos de Sunday Natural
Sunday Natural est né d'une passion et d'une recherche de longue date dans les domaines de la santé, de la guérison et de l'épanouissement personnel. Face au manque de produits naturels et de haute qualité sur le marché, Sunday Natural a vu le jour en 2013. Depuis, cette marque berlinoise de nutrition haut de gamme s'engage à fabriquer des produits purs et exempts d'additifs, en suivant les modèles de la nature et en privilégiant la qualité.

Aujourd'hui, Sunday Natural est l'un des fabricants de compléments alimentaires les plus renommés, avec son propre département de recherche et développement à Berlin.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site : https://www.sunday.fr

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00:00:00: Les hommes sont peut-être un petit peu moins à l'écoute de leur corps et ont tendance à pousser un petit peu plus.

00:00:07: Parce qu'il y a toujours cette notion un peu de performance entre ymer, notamment dans la société dans laquelle on vit aujourd'hui.

00:00:15: ce qui fait qu'ils attendent souvent d'être au pied du mur pour pouvoir prendre en considération une douleur ou prendre en charge un problème, ou encore se dire que ça va passer, que ce n'est pas grave, le minimiser, le réduire.

00:00:27: Et justement derrière, s'il y avait toute cette prévention qui était faite, peut-être qu'on n'en arriverait pas là à la fin.

00:00:35: Bienvenue chez Hearthwise, le podcast présenté par Sonne Naturelle qui nourrit votre santé, votre corps et votre esprit.

00:00:42: Je m'appelle Noémie Jobar et ensemble on explore tous les moyens d'être ou de rester en bonne santé.

00:00:48: Médecine, sport, nutrition ou santé mentale, autant de sujets qu'on aborde ici avec les conseils avisés d'experts au service de votre bien-être.

00:00:56: Un épisode, une thématique.

00:00:58: C'est parti !

00:00:59: Ça fait longtemps que je voulais aborder un sujet qui touche.

00:01:02: la moitié de la population, mais qui est souvent mis de côté la santé masculine.

00:01:07: De manière factuelle, les hommes vivent en moyenne moins longtemps que les femmes, consultent moins de médecins, se font dépister plus tard et pourtant, ils ne sont pas épargnés par les troubles physiques, hormonaux ou psychologiques.

00:01:20: Alors je voulais aborder la santé masculine de manière plus globale, plus bienveillante, plutôt que de seulement parler de la performance du muscle ou du sport.

00:01:29: Je pense qu'entre la pression de tenir bon, la difficulté à exprimer leur émotion, la difficulté de passer le pas chez le médecin et le manque de prévention, beaucoup passent à côté de signaux importants.

00:01:42: Dans cet épisode, on va parler de santé mentale, d'hormones, de libido, de calvisie, de prostate, d'alimentation, d'endropose, de stress et de bien d'autres sujets encore.

00:01:53: Et pour en parler, j'ai une invité avec moi, Elodie Nordaib.

00:01:58: Bonjour Elodie !

00:01:59: Bonjour !

00:02:00: Bienvenue dans cet épisode de Hearthwise.

00:02:02: Je suis ravie de t'avoir parlé de ce sujet.

00:02:05: Tu es osteopathe.

00:02:06: praticienne en micronutrition à l'île.

00:02:10: T'as passé quatre ans au sein d'une clinique pluridisciplinaire à Shanghai où on peut dire que tu as développé une approche globale du corps.

00:02:18: Aujourd'hui tu continues ton parcours dans une démarche holistique autour de la santé hormonale, métabolique et digestive aussi bien chez les femmes.

00:02:26: que chez les hommes en reliant l'ostéopathie, la micronutrition et la santé fonctionnelle.

00:02:31: Donc c'est vraiment un tout maintenant que tu sais faire.

00:02:33: Exactement, c'est bien ça.

00:02:36: C'est vrai qu'après quatre années à l'étranger, j'ai pu vraiment développer cette approche un peu holistique puisque dans la clinique, dans laquelle je travaillais à Shanghai, il y a vraiment une

00:02:45: équipe.

00:02:45: complètement complète, entre guillemets, où il y avait des kinés, des médecins, des diététiciens, diététiciennes.

00:02:53: On avait pas mal de spécialité et puis on avait notamment une patientèle très masculine, d'où le fait que ce sujet a été plus ou moins une appétence pour moi.

00:03:06: Oui et en plus vous pouvez apprendre les uns des autres.

00:03:08: Exactement.

00:03:09: C'était très formateur.

00:03:10: C'était

00:03:10: très formateur et d'autant plus qu'il y avait vraiment cette approche un petit peu avec la médecine traditionnelle chinoise qui venait un petit peu se greffer aux pratiques occidentales.

00:03:20: Hyper intéressant, c'est vraiment assez unique de voir ça et du coup ça me donne encore plus envie de savoir ce que t'as appris là-bas et c'est pour ça.

00:03:31: ma première question c'est plutôt pour répondre à ma propre curiosité, c'est quoi l'habitude la plus chinoise que tu faisais ou que tu continues de faire aujourd'hui le dimanche

00:03:40: ?

00:03:41: Alors, au-delà du dimanche, j'ai envie de te dire que l'habitude la plus chinoise que j'ai gardée, c'est de boire de l'eau tiède ou de l'eau à température ambiante, puisqu'on a tendance très souvent.

00:03:53: à vouloir boire un peu de l'eau fraîche quand il fait chaud.

00:03:56: Mais moi, c'est vraiment un principe, si tu veux que j'aie gardé, puisque on part du principe que l'eau... froide aura tendance un peu à refroidir en fait l'énergie, le feu digestif et c'est vraiment quelque chose que j'ai gardé un peu au quotidien.

00:04:12: Ok, donc plutôt tiède, jamais de thé non plus ?

00:04:15: Alors le thé j'en bois mais le fait de boire de l'eau chaude ou tiède c'est vraiment quelque chose de très chinois puisque quand je pars quelque part que je vais dans un restaurant et que je demande de l'eau chaude sans thé, sans rien, on me regarde vraiment bizarrement.

00:04:31: En tout cas c'est bon.

00:04:32: à savoir cette petite habitude qu'on peut facilement faire dès demain.

00:04:39: Avant de commencer et à travailler sur ce podcast, je me suis vraiment posée beaucoup de questions.

00:04:45: Déjà, la première, c'était de savoir si toutes les deux ont été vraiment légitimes de parler de santé masculine en tant que femme et en parlant beaucoup autour de moi.

00:04:55: On m'a dit plusieurs choses qui m'ont poussée.

00:04:58: à finalement faire cet épisode avec toi.

00:05:03: La première c'était qu'on parle pas assez de la santé masculine en général.

00:05:07: donc c'était bien juste de faire un épisode dans tous les cas.

00:05:12: Au moins une fois, la seconde c'était... que j'ai écouté un épisode du podcast allemand aussi Hearthwise, qui s'appelait littéralement « La santé masculine est une affaire de femmes ».

00:05:24: Et dedans, on apprend plusieurs choses.

00:05:26: D'abord que les femmes ont souvent un rôle d'aidante, elles absorbent les émotions de leurs partenaires, elles gèrent les rendez-vous médicaux, la prévention, l'alimentation.

00:05:34: Bref, elles veillent à la santé de toute la famille, pas forcément à la santé masculine.

00:05:42: Et on le voit aussi dans les chiffres ce rôle d'aidante.

00:05:44: sur docto-livre quand j'ai fait mes recherches, ils annonçaient que Quand le mal finalement arrive, il y a une étude américaine menée en deux mille neuf sur des patients et des patientes atteintes du cancer ou de sclérose en plaques.

00:06:03: Le taux de divorce était de vingt-vingt-huit pour cent quand c'était la femme qui tombait malade, contre seulement deux vingt-neuf pour cent quand c'était l'homme qui était malade.

00:06:12: Donc les femmes restent vraiment au chevet coûte que coûte jusqu'à la fin.

00:06:17: Elles sont vraiment en ligne de front.

00:06:19: ce sont les premières à sensibiliser, à encourager, à accompagner les hommes vers une meilleure hygiène de vie.

00:06:24: donc j'espère que nous deux on va pouvoir avoir ce rôle là aujourd'hui au moins pendant l'heure qui va suivre et faire un petit peu de prévention.

00:06:33: et puis je pense aussi à toutes ces personnes qui s'attendaient peut-être à avoir un andrologue ou un neurologue en face de moi pour ce sujet, ben bon, c'est raté, je voulais en fait... quand même avoir quelqu'un qui a vu beaucoup de personnes différentes, qui a eu l'expérience aussi de plein de troupes différentes, qui fait de la prévention sur le terrain.

00:06:54: Donc j'espère que ça va, tu te sens à l'aise sur le sujet de la santé masculine et que tu vas pouvoir quand même nous aider à répondre à quelques questions.

00:07:05: Alors je me sens particulièrement légitime sur ce sujet, dans la mesure où dans la santé fonctionnelle, dans l'ostéopathie, dans la micronutrition, on est amené à voir des signes cliniques qui parfois n'ont absolument aucun lien de prime abord, on va dire, avec la santé masculine.

00:07:23: Et finalement, en grattant un petit peu, on va dire, dans l'anamnèse, on finit par se rendre compte que c'est un lien avec notamment la santé hormonale, notamment chez l'homme.

00:07:35: Et très souvent, j'ai des personnes qui viennent notamment des hommes, qui viennent avec des douleurs musculoskeletiques, qui peuvent être en lien, notamment par exemple avec des baisses hormonales, je pense, à la testostérone, qui peut amener des hypothomies musculaires ou encore des hyperlactités ligamentaires.

00:07:55: Ce qui est étonnant, c'est vrai qu'on n'en parle pas du tout.

00:07:58: On n'en

00:07:58: parle pas du tout et aujourd'hui je pense que si on explique ça dans la médecine allopathique, on va nous regarder un petit peu bizarrement mais ça fait partie des symptômes notamment de la baisse de la testosterone par exemple.

00:08:12: Donc vraiment, ça, c'est un point que j'ai envie d'aborder plus tard parce que les troubles harmonaux, on pense aux femmes, pas du tout aux hommes.

00:08:21: Donc j'ai vraiment envie qu'on aille là-dessus.

00:08:23: Et peut-être aussi, je sais pas à quel point c'est souvent que les hommes viennent te voir pour problèmes de fatigue, de sommeil, d'humeur, à quel point tu as des patients hommes.

00:08:37: Alors... – C'est une bonne question, dans la mesure où les hommes ne vont pas consulter pour ces motifs-là.

00:08:43: – Ah ouais ?

00:08:44: – En général, si ils sont amenés à te consulter pour ce motif-là, c'est qu'il y a forcément une femme qui les a poussés derrière, comme tu disais si bien juste avant.

00:08:54: Mais ça va plutôt être pour des douleurs musculoscolétiques au départ, mais très rarement pour des troubles de lumeur, pour de la fatigue, mais en grattant un petit peu plus encore une fois lors de la naamnèse, c'est là qu'on se rend compte.

00:09:07: que ces signaux sont bel et bien existants.

00:09:11: Donc il faut aller creuser un peu plus loin.

00:09:13: Alors avec les hommes, globalement il faut toujours un peu tirer les verres du nez.

00:09:19: C'est bien là qu'aujourd'hui on puisse au moins donner les bases, peut-être que ça poussera certains hommes à aller chercher d'autres réponses plus loin.

00:09:28: Je voulais commencer.

00:09:31: avec quelque chose qui est encore moins discuté, je pense, chez les hommes, la santé mentale.

00:09:38: Même si on sort peut-être un peu de tes compétences, je vous le dire.

00:09:42: recueillir au moins ton expérience en travaillant avec une patientèle masculine et en fait il y avait un chiffre qui m'a fait vraiment sauter au plafond donc je voulais quand même le mentionner c'est celui que les hommes représentent soixante-quinze pour cent des suicides en France mais consultent beaucoup moins pour des troupes psychologiques.

00:10:01: en fait on a l'impression qu'ils se taisent ils encaissent jusqu'à l'épuisement et aucune autre solution.

00:10:08: est-ce que c'est ce que tu ressens un peu aux cabinets?

00:10:12: qu'ils se taisent et il faut vraiment aller chercher des solutions, leur proposer des solutions.

00:10:21: Totalement.

00:10:22: J'ai vraiment cette sensation que les hommes n'aiment pas se plaindre ou en tout cas ne sont pas forcément autorisés à se plaindre.

00:10:30: Et parler de santé mentale chez l'homme, ça nécessite de... de prendre des pincettes dans le vocabulaire, de tisser un lien de confiance, vraiment d'adapter sa consultation et de pouvoir potentiellement parler de ce sujet-là en tout cas en première intention, c'est jamais très facile.

00:10:47: Plus qu'avec les femmes, parce qu'avec les femmes, on peut aussi avoir besoin d'un lien de confiance pour pouvoir se dévoiler.

00:10:54: Tout dépend de la personnalité que tu as en face de toi, mais on voit bien que le sujet de la santé mentale, c'est vraiment un sujet qu'on ne va pas forcément aborder lors de la première consultation.

00:11:04: En l'occurrence... Moi, je vois bien que je suis obligée d'attendre la deuxième ou la troisième consultation, d'avoir un peu fait l'épreuve, entre guillemets, un peu plus cartésienne, puisque les hommes n'associent pas forcément la santé mentale à quelque chose de palpable, en fait.

00:11:23: Pas comme une douleur physique.

00:11:25: Sauf que la santé mentale, c'est tout aussi palpable qu'une douleur.

00:11:33: Mais aujourd'hui, c'est encore très tabou.

00:11:35: Mais en tout cas il y a aussi des douleurs physiques qui surviennent, donc dans tous les cas c'est bien en parler.

00:11:42: Est-ce que c'est pour ça que tu penses aussi qu'il y a plus de tendance à compenser ?

00:11:48: que ce soit par du sport intensif, un travail excessif qui prend beaucoup de place, des addictions comme l'alcool, la cigarette, les jeux.

00:11:58: Est-ce que tu penses qu'il y a un système de compensation pour contrebalancer ?

00:12:05: Alors je pense que oui, dans la mesure où les hommes... sont peut-être un petit peu moins à l'écoute de leur corps et ont tendance à pousser un petit peu plus.

00:12:14: Parce qu'il y a toujours cette notion un peu de performance entre ymer notamment dans la société dans laquelle on vit aujourd'hui.

00:12:22: ce qui fait qu'ils attendent souvent d'être au pied du mur pour pouvoir prendre en considération une douleur ou prendre en charge un problème, ou encore se dire que ça va passer, que ce n'est pas grave, le minimiser, le réduire.

00:12:34: Et justement derrière, s'il y avait toute cette prévention qui était faite, peut-être qu'on n'en arriverait pas là à la fin.

00:12:42: Oui, ça serait déjà pris en charge un peu plus tôt.

00:12:46: Quels sont pour toi... Les signaux d'alerte les plus fréquents chez les hommes qui montrent justement qu'on a trop tiré sur la corde et qu'on est allé beaucoup plus loin.

00:12:54: Alors ce qui revient assez souvent, c'est les troubles du sommeil, les blessures répétitives.

00:13:03: ça je dirais que c'est vraiment les deux sujets qui reviennent le plus au cabinet dans la mesure où moi à la base je suis osteopathe, c'est mon métier à quatre-vingt pour cent du temps et c'est vrai que les blessures à répétition et les troubles du sommeil, la fatigue sont vraiment les motifs les plus importants.

00:13:19: Est-ce que tu vois ça principalement avec des hommes qui sont déjà plus âgés ou c'est plutôt des jeunes qui sont déjà dans la performance et qui vont y aller à fin ?

00:13:30: Alors c'est une très bonne question parce que je trouve qu'il y a un phénomène qui arrive de plus en plus notamment ces dernières années.

00:13:38: c'est de voir que ces problèmes qui peuvent être liés non pas au fait d'avoir l'âge mais plutôt le vieillissement parce que moi j'aime bien dissocier l'âge et le vieillissement.

00:13:46: Parce qu'il y a des personnes qui peuvent être âgées mais qui ont un vieillissement qui est plus ralentie parce qu'ils ont une bonne hygiène de vie.

00:13:53: Mais je dirais que de plus en plus on voit de jeunes hommes avec des signes de fatigue, des signes de trouble du sommeil et surtout surtout... quelque chose qui m'a l'air un petit peu plus, c'est la baisse de la libido, la perte de cheveux.

00:14:09: Et tout ça, encore une fois, on l'associe beaucoup à des facteurs environnementaux, type perturbateur endocrinien, règle hygiéno-diététique, je pense notamment aux hommes qui boivent beaucoup de bière, de plus en plus.

00:14:24: On sait que la bière aujourd'hui, ça peut potentiellement faire hâte de perturbateur endocrinien.

00:14:32: Et pour moi, aujourd'hui, c'est de me rendre compte que ça arrive de plus en plus jeune.

00:14:36: Ça peut arriver maintenant même à la vingtaine.

00:14:39: Et ça, c'est assez perturbant.

00:14:41: Et

00:14:42: je trouve qu'il y a aussi la question de l'image chez les hommes qui est assez importante, l'image extérieure et intérieure.

00:14:52: Pour les femmes aussi, il y a énormément de comparaisons et de complexes.

00:14:56: Mais c'est vrai que pour les hommes, un peu aussi mis à rue des preuves ou en tout cas ça va aussi dans les extrêmes.

00:15:05: Il y a un sondage e-fop flash pour voyage avec nous qui mentionne qu'environ un homme sur trois n'aime pas son corps avec un pic entre cinquante et soixante-quatre ans où là ce sont deux hommes sur cinq qui ne sont pas satisfaits de leur corps.

00:15:20: Alors on a d'un côté le ventre à bière et les apdo en plaquettes de chocolat.

00:15:26: Je vois bien les deux extrêmes autour de moi.

00:15:29: qui ne sont pas si rares.

00:15:31: Et du coup, c'est un peu dur de se positionner.

00:15:34: Et je vois aussi un peu les habitudes alimentaires.

00:15:40: Par exemple, je vivais avec deux hommes en colocation.

00:15:44: Chacun avait leur plat signature qui mangeait régulièrement dans la semaine et puis le reste de temps, ils se faisaient livrer, ils allaient dehors ou à la cantine.

00:15:53: Par exemple, pendant les études, les légumes étaient peu préparés ou alors Il fallait qu'on se soit cuisiné par eux.

00:16:02: Et il y a une étude Ipsos de deux mille onces qui dit en France, les femmes cuisinent plus fréquemment que les hommes.

00:16:08: Soixante-cinq pour cent des femmes à femmes cuisinent plus fréquemment contre trente-huit chez les hommes.

00:16:13: Donc vraiment, il y a ces extrêmes, ces extrêmes-là.

00:16:17: On voit aussi l'alimentation, j'appelle ça Thibault InShape, donc en se détachant complètement du plaisir de la cuisine et en mangeant uniquement pour son corps.

00:16:26: ces muscles donc type poulet, pâte, brocoli et ajouter à ça il y a aussi encore l'autre XRM avec les mouvements viandards on va dire donc vraiment c'est dur de trouver un équilibre en général entre performance entre relâchement entre plaisir et santé.

00:16:45: comment on fait pour guider Ces personnes-là en cabinet, par exemple, pour retrouver juste un équilibre simple.

00:16:52: C'est pas une chose facile, mais moi j'aime bien commencer déjà avec les portions.

00:17:00: Malheureusement, beaucoup d'hommes ne sont pas très conscients des portions qui ont tendance à ingérer.

00:17:06: Mais c'est vrai que la notion de goût ou d'excès, c'est un sujet qui peut être un petit peu plus important chez l'agente masculine.

00:17:15: Et trouver l'équilibre par rapport à ça, je pense que c'est vraiment une histoire d'éducation, tout simplement.

00:17:22: C'est vraiment l'éducation, c'est pouvoir un peu apporter la petite fourchette, un peu, comment dire... de toutes les notions diététiques de base, de la nutrition, et il y a ajouté ensuite un petit peu plus de fantaisie avec les épices, avec les herbes, etc.

00:17:39: pour y donner du goût.

00:17:40: Mais c'est vraiment cette notion de portion pour moi qui est très importante.

00:17:43: Donc pas les grosses assiettes creuses qui donnent l'illusion que c'est une seule assiette, par

00:17:51: exemple ?

00:17:51: Alors oui, tu pourrais mettre ça en place, mais je trouve qu'il y a moins d'illusion.

00:17:56: C'est vraiment... une stratégie qui potentiellement peut fonctionner un peu plus avec les femmes qu'avec les hommes.

00:18:03: Mais je trouve aussi que les hommes ont tendance à peut-être un peu moins maché et plus avaler.

00:18:10: Et de se faire, ils prennent pas leur temps pour manger et le fait d'avaler fait qu'on mange un peu plus en quantité.

00:18:17: C'est pas la première bouchée aussi qui donne le signal aussi du début de la digestion, donc c'est important exactement de prendre son temps.

00:18:27: J'ai déjà mentionné la partie du ventre.

00:18:29: là chez les hommes, j'aimerais qu'on aborde ce qui se passe à l'intérieur du ventre, c'est à dire... J'aimerais qu'on parle des troubles digestifs qui sont assez présents aussi, les reflux, les banlements, la constipation, le syndrome de l'intestin irritable.

00:18:46: Là aussi, comme chez les femmes, c'est souvent banalisé, voire même jamais consulté pour ces propos-là.

00:18:54: J'ai vu... Je donne beaucoup d'études, mais je préfère donner des chiffres pour que tout le monde puisse se donner une idée.

00:19:02: Une étude de two-mique-quin sur les différences entre les comportements alimentaires et les performances masticatoires, voilà, c'est ce que c'est ce que tu disais.

00:19:08: Celui où le sexe est le statut de visité qui disait que les hommes, bah ils prennent des bouchées plus grandes, donc voilà, c'est prouvé.

00:19:16: une puissance de mastication plus élevée aussi et un rythme alimentaire plus rapide que les femmes.

00:19:21: Donc en tout cas ce que tu disais c'est bien réel.

00:19:25: Ça fait partie du coup aussi peut-être des causes de troubles digestifs.

00:19:31: Qu'est-ce qui serait aussi certaines causes de troubles digestifs chez les hommes ?

00:19:36: Alors il y a plusieurs raisons, mais pour en revenir à ce qu'on disait juste avant, je pense que la mastication, c'est la première étape de la digestion, qui est d'ailleurs très réduite, entre guillemets, dans la mesure où c'est vraiment... le début de la digestion qui est très peu considéré.

00:19:56: Je trouve qu'il y a beaucoup de personnes qui ne prennent pas le temps de bien mâcher, de bien se poser devant leur assiette, de bien pouvoir saliver et donner les bons signaux au niveau du cerveau.

00:20:07: Forcément, si la mastication n'est pas bonne, vous allez avoir des... gros bouts qui vont arriver dans l'estomac, des gros bouts d'aliments qui vont arriver dans l'estomac.

00:20:16: Et de ce fait, si l'estomac n'est pas équipé pour pouvoir digérer ces gros bouts, ça devient très compliqué.

00:20:22: On va avoir derrière des ballonnements quasi-instantanés.

00:20:24: Il y a notamment, on sait qu'aujourd'hui, l'estomac est impliqué fortement dans tout ce qui est digestion des protéines.

00:20:31: Le problème, c'est que si c'est pas bien fait dans l'estomac, ça peut donner d'autres problèmes un peu plus tard dans tout le circuit digestif.

00:20:40: il y a un autre aspect, c'est qu'il peut y avoir des problèmes de perméabilité intestinale, qui sont notamment en lien avec la consommation excessive de gluten, de lactose ou d'autres pathogènes, mais surtout, un facteur qu'on a tendance à négliger, c'est la pratique de sport intensif voire excessive, qui peut être un facteur de risque chez l'homme pour une hyper-perméabilité intestinale.

00:21:08: Ah oui, ça ne savait pas du tout non plus.

00:21:10: Du coup, ça veut dire que les sportifs de haut niveau, ils doivent faire attention.

00:21:13: Alors justement, très souvent, on peut avoir des sportifs de haut niveau qui n'ont pas forcément ce lien-là et qui ne comprennent pas d'où leurs problèmes digestifs peuvent venir, parce qu'ils n'ont pas cette information tout simplement.

00:21:26: Et puis il y a des sujets un peu plus légers, mais très symboliques qu'on a déjà abordé dans d'autres épisodes du podcast, comme la calvisie, les boutons ou les problèmes de peau.

00:21:35: Est-ce qu'il y a un lien aussi avec ces petits complexes que j'ai cités et des équilibres qui sont un peu plus profonds quand on gratte, justement, quand on va chercher derrière ?

00:21:44: Oui.

00:21:45: Alors, encore une fois, on va rentrer plus dans la santé hormonale, notamment.

00:21:49: Alors, les boutons,

00:21:50: etc.,

00:21:50: ça peut être un symptôme, si tu veux, qui est en... avec énormément de facteurs, ça peut être le microbiote intestinal, ça peut être les hormones, ça peut être un facteur immuno-inflammatoire, il y a beaucoup de choses.

00:22:03: Mais là, en l'occurrence, ce qui est intéressant, c'est l'acné, la calvicie dont tu parlais, tout ce qui est allopécie endrogénique sont forcément... en lien avec des troubles hormonaux, des déséquilibres hormonaux qui ne sont pas très souvent objectivés.

00:22:20: puisque aujourd'hui le problème qu'on a dans l'approche de la médecine allopathique c'est qu'on se retrouve

00:22:26: à

00:22:27: doser les hormones seulement quand il y a un problème de fertilité ou quand il y a un risque de cancer de prostate.

00:22:33: En dehors de ça, on ne sait pas forcément faire de prévention au niveau hormonal chez l'homme.

00:22:39: Il faut savoir que la testostérone, c'est le précurseur des estrogènes et c'est le précurseur aussi de la dix hydro testostérone.

00:22:46: Quand la testostérone se retrouve à baisser parce qu'il y a un excès de conversion de cette testostérone en estrogène ou en dihydrotestostérone, on va se retrouver avec des symptômes comme ceux que tu as exposés.

00:22:58: On voit notamment l'homme qui a tendance à trop transformer sa testostérone en estrogène, va développer de l'obésité abdominale ou encore une petite poitrine.

00:23:07: Et c'est tous ces petits symptômes un peu physiques qui peuvent complexer potentiellement l'homme.

00:23:12: Par contre, pour tout ce qui est transformation de testosterone en dihydrotestosterone ou DHT, on va se retrouver avec un homme qui a... notamment une allopécie qui va se mettre en place, ce qu'on appelle la calvicie.

00:23:24: Par contre, ils auront tendance à développer un petit peu plus de poils au niveau périphérique, donc au niveau du torse, au niveau des bras, etc.

00:23:31: et ne pas comprendre pourquoi il y a eu un peu ce transfert de poils de la tête ailleurs.

00:23:35: Et il

00:23:36: n'y a pas aussi des problèmes de carence par

00:23:39: exemple, les cheveux

00:23:40: ou la peau.

00:23:41: Bien sûr, il y a notamment la carence en zinc qui est quand même assez importante, qui d'ailleurs est en lien... avec la conversion de testosterone en DHT, etc.

00:23:55: Mais oui, bien sûr, il y a toujours des carences qui sont sous-jacentes à ces déséquilibreurs mono.

00:23:59: On reste toujours dans le sujet des hormones.

00:24:02: On pense souvent directement aux femmes, justement à la grossesse, à la menoposte utilisée aussi.

00:24:07: Il n'y avait pas de check-up des hormones chez les hommes, à part pour les cas de fertilité.

00:24:16: Et en plus avec l'âge, j'imagine qu'il se passe aussi quelque chose au niveau des hormones.

00:24:21: Donc à quel moment il faudrait un peu checker, en tout cas se poser la question de s'il y a quelque chose à faire ?

00:24:28: Alors je dirais dès les premières signes de fatigue.

00:24:31: La fatigue aujourd'hui c'est

00:24:32: un...

00:24:34: c'est un symptôme qui est tellement général qu'aujourd'hui il est banalisé en fait.

00:24:40: La fatigue c'est un symptôme qu'on pourrait mettre en lien avec absolument toutes les pathologies, tous les déséquilibres.

00:24:47: Mais je dirais les premiers signes de fatigue, encore une fois les blessures à répétition, la perte de performance, la perte de force endurance, quoi d'autre on pourrait mettre... aussi le fait de se lever la nuit pour aller uriner.

00:25:00: Moi c'est toujours un symptôme qui m'appelle.

00:25:07: Je sais que typiquement dès qu'un homme va me dire je me lève la nuit pour uriner, ou une diminution du jet, ou des troupes de l'érection, ou il baisse de la libido, tout ça il faut le garder en tête, il faut commencer à faire de la prévention et aller voir un petit peu ce qui se passe.

00:25:23: Autre hormone.

00:25:25: On a parlé aussi dans un autre épisode des troupes de la tiroïde, où justement dans cet épisode on disait que les femmes étaient plus touchées, mais en fait les hommes aussi peuvent être touchés par les troupes de la tiroïde.

00:25:38: Est-ce qu'on arrive mieux à diagnostiquer les hommes que les femmes sur ce sujet-là ?

00:25:43: Alors, je ne pourrai pas avoir la prétention d'en faire une étude, mais moi, en pratique, ce que je vois, c'est que les attentes tyroïdiennes chez l'homme passent beaucoup plus inaperçues que chez la femme.

00:25:54: Ah oui, alors que c'est déjà difficile chez la femme parfois.

00:25:57: Oui,

00:25:58: et après ça touche un petit peu plus l'homme qui commence à... à avancer en termes de vieillissement.

00:26:08: C'est un processus qui est purement physiologique puisque la tiroïde c'est une glande qui est en lien avec le métabolisme et forcément avec le vieillissement le métabolisme ralentit et donc la tiroïde est un petit peu plus fainiante.

00:26:24: Ok, donc là, c'est encore une fois les mêmes choses, c'est la fatigue.

00:26:29: Ça

00:26:29: va être de la fatigue, oui.

00:26:31: Alors la tiroïde, notamment les hypothéroïdies, on va surtout être en lien.

00:26:35: Alors la tiroïde, c'est très difficile à déceler dans la mesure où on a plus d'une cinquantaine de symptômes qui sont en lien avec la tiroïde.

00:26:41: Super,

00:26:41: voilà.

00:26:42: Mais les premiers signes, ça va être de la fatigue.

00:26:45: Moi, ce qui m'appelle toujours, c'est la frilosité chez l'homme.

00:26:48: Un homme frileux.

00:26:49: Je trouve ça bizarre.

00:26:52: Du coup, ça c'est vraiment un signe d'alerte.

00:26:54: Moi c'est un signe d'alerte qui peut justement mettre en lumière l'attirouide.

00:26:59: Après il peut y avoir la prise de poids ou la difficulté à en perdre et plein d'autres symptômes.

00:27:04: Mais il y a la sécheresse océcutanée, etc.

00:27:08: Ok, on passe à un tout autre sujet.

00:27:10: Le cœur, c'est un peu le moteur du corps et pourtant c'est souvent quand il commence à fatiguer qu'on s'en préoccupe vraiment.

00:27:18: Les maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité dans le monde et elles touchent particulièrement les hommes après quarante ans.

00:27:25: En France, selon Santé publique France, un homme sur trois présente au moins un facteur de risque cardiovasculaire avant cinquante ans, c'est-à-dire hypertension, cholestérol, surpoids.

00:27:36: ou tabagisme.

00:27:37: Et pourtant, dans les esprits, les maladies cardiovasculaires, c'est encore des maladies de vieux.

00:27:43: Alors à ton avis, pourquoi les hommes sont-ils plus à risque de développer des maladies cardiovasculaires et souvent plus jeunes que les femmes ?

00:27:51: Est-ce que tu as une idée ?

00:27:52: Moi, j'ai toujours mis un raisonnement un peu en place, mais je dirais que le stress touche autant les hommes que les femmes.

00:28:01: mais je dirais qu'il a plus d'impact chez les hommes parce qu'ils ont tendance à moins l'extérioriser.

00:28:06: Après, tout dépend si on se retrouve avec un stress chronique ou avec un cortisol assez haut ou un cortisol un peu plus bas dans les cas de burnout ou de dépression.

00:28:16: Et dans ce cas-ci, on se retrouve avec des symptômes cardiovasculaires qui peuvent être en lien encore une fois avec la santé hormonale.

00:28:22: On en revient encore à ça, mais pour moi... Les hormones, c'est vraiment très important.

00:28:28: Et d'autant plus chez l'homme, mais à côté de ça, on se rend compte qu'un cortisol qui est trop élevé amène des libertensions artérielles, un cœur qui s'emballe un petit peu plus, là où un homme qui va avoir notamment un cortisol un petit peu plus bas, dans les cas de dépression, burn-out,

00:28:43: etc.,

00:28:44: va se retrouver plutôt avec un homme un peu lent, qui est un métabolisme un peu plus ralenti, et donc qui a aussi des risques cardiovasculaires un peu plus augmentés, puisque le cœur n'est pas... forcément exercé entre guillemets.

00:28:57: Donc faut faire attention, vraiment.

00:29:00: En règle générale, là, dans la vie d'un homme, c'est quoi les bons réflexes de contrôle chez le médecin ?

00:29:07: Par exemple, j'ai cru comprendre que maintenant on vaccinait même les jeunes garçons au papillomavirus.

00:29:14: Ensuite, c'est quoi les choses qu'on pourrait faire pour sa santé ?

00:29:19: Une petite checklist d'indispensables.

00:29:22: C'est

00:29:23: une bonne question, je trouve que ce n'est pas facile d'y répondre là en tant que femme parce que je pense que en tant que thérapeute je suis quand même une femme.

00:29:30: donc pour moi ce n'est pas facile de mettre en place.

00:29:33: mais je dirais la première chose chez l'homme c'est de s'assurer de manger suffisamment de protéines en fonction de sa masse tout simplement parce que les protéines chez l'homme elles sont encore plus importantes que chez la femme je dirais.

00:29:46: pour tout ce qui est santé hormonale, métabolique, pour tout ce qui est santé musculaire, cardiovasculaire.

00:29:54: Le problème, c'est qu'avec l'âge, on a de plus en plus d'hommes qui mangent de moins en moins de protéines et donc qui sont peut-être un petit peu plus à risque des équilibres, de pathologie, etc.

00:30:03: Donc je dirais manger des protéines.

00:30:05: Tu peux rappeler les dosages ?

00:30:07: Pour les dosages, on part du principe que tout dépend si on a un homme sédentaire, moyennement sportif ou très sportif, mais on va plutôt être entre zéro virgule huit grammes, mais moi perso aux zéro virgule huit grammes, je trouve que c'est encore pas assez, et jusqu'à deux grammes de protéines par kilo de poids de corps.

00:30:25: Donc admettons, vous êtes un homme moyennement actif.

00:30:29: On sera entre un virgule deux et un virgule six grammes de protéines par kilo de poids de corps.

00:30:34: Admettons que vous fassiez, je ne sais pas, soixante kilos.

00:30:38: Bon, soixante kilos pour un homme, c'est un petit gabarit, mais par exemple, soixante kilos fois un virgule deux en moyenne, ça ferait du soixante-douze grammes de protéines par jour, s'il fallait le décompté de cette manière-là.

00:30:51: Ok, c'est bon à savoir parce que comme ça on peut calculer un peu avec les choses qu'on mange.

00:30:56: Donc déjà, manger plus de protéines, c'était la première chose de la check-up.

00:31:00: Manger

00:31:01: plus de protéines, s'hydrater, ça c'est quand même la base, mais on retrouve un gros défi d'hydratation chez l'homme également.

00:31:09: Parce que moi j'ai l'impression que les premiers check-ups obligatoires chez le médecin, c'est pour la prostate.

00:31:17: Et c'est tout.

00:31:18: Le problème de la prostate, c'est qu'on pourrait faire de la prévention en vérifiant notamment tout ce qui est micronutrition, donc qui vont être notamment les vitamines.

00:31:29: les vitamines A, les vitamines B, notamment B-neuf et B-douze, qui sont relativement bien surveillés.

00:31:34: Mais le problème des analyses classiques, c'est qu'on se retrouve avec la B-neuf et la B-douze, qui ne sont pas forcément les B-neuf et B-douze qui reflètent le stock réel.

00:31:46: Il y a des alternatives à ça.

00:31:48: Il y aurait la vitamine D, c'est un bon indicateur.

00:31:53: Après, il va y avoir tout ce qu'est oligo-élément, acide-gras, etc.

00:31:57: D'accord.

00:31:59: Les hormones, encore une fois, qui vont revenir.

00:32:02: Moi, je pense notamment, encore une fois, testostérone et l'HFSH.

00:32:06: Dans la testostérone, attention, ce qui est intéressant, c'est de savoir la testostérone totale, mais aussi le fragment libre de la testostérone, puisque la testostérone, quand elle est libre, elle est active, mais quand elle est attachée à son transporteur, qui est la SHBG, qui vaut aussi le coup d'être évalué, ça nous permet un petit peu de savoir ce qui se passe.

00:32:24: À côté de ça, il va y avoir d'autres hormones masculines auxquelles on ne pense pas.

00:32:28: notamment la DHEA, l'Andro-Stanet diable glucuronide, la Delta IV andro-Stanet dione, et les estrogènes bien évidemment, parce que les hommes sont supposés en produire peu.

00:32:37: À partir du moment où il y a un excès de production, il peut potentiellement y avoir un problème.

00:32:43: Donc plutôt faire un check-up sur ces hormones à tout âge ?

00:32:49: Je dirais, par exemple, avant la fertilité, avant désir de grossesse ?

00:32:54: C'est difficile d'évaluer à quel moment il faudrait faire cet examen-là, puisqu'il ne faut pas le faire trop tôt, puisqu'un jeune homme qui n'a pas terminé sa croissance, les valeurs ne vont pas être le reflet de ce que ça va vraiment être un petit peu plus tard.

00:33:14: Donc il faut attendre plus ou moins, je pense, à partir de vingt-cinq ans.

00:33:17: par là, après vingt-cinq ans.

00:33:20: Mais notamment, oui, s'il y a soit de la performance, soit s'il y a des blessures à répétition, on en revient un petit peu à ce qu'on me disait, mais dès qu'il y a des symptômes qui peuvent être potentiellement le reflet d'un problème, en fait.

00:33:32: Ok.

00:33:34: Et puis après, avec l'âge... Est-ce qu'il y a quelque chose qu'on peut faire en plus ?

00:33:39: On sait qu'on a un pic de testosterone, plus ou moins, en tout cas un pic hormonal vers l'âge de vingt-vingt-cinq ans chez l'homme.

00:33:47: Et puis, potentiellement, ça peut être un maintien ou un déclin.

00:33:52: Je dirais que, pour le coup, un petit peu plus tard, ça peut valoir le coup, mais peut-être à des moments plus symboliques comme justement un désir d'enfant ou ce genre de choses.

00:34:02: En tout cas, on sait quoi faire maintenant.

00:34:05: Et puis il y a un autre symptôme très masculin qu'on banalise complètement.

00:34:10: C'est le ronflement.

00:34:11: Beaucoup d'hommes disent « je ronfle » et ben oui, c'est comme ça.

00:34:14: Alors qu'en réalité, ça peut cacher d'autres choses comme une apnée du sommeil.

00:34:18: Est-ce que le ronflement, c'est vraiment grave ou on peut laisser passer ?

00:34:22: Alors il y a deux écoles là-dessus.

00:34:25: Moi, j'ai toujours pensé que le ronflement, c'était forcément l'apnée du sommeil, mais pas forcément, finalement.

00:34:32: On s'est rendu compte avec le temps et avec les études, notamment, que tous les ronfleurs n'ont pas d'apnée du sommeil, mais toutes les personnes qui sont apnées du sommeil sont ronfleurs.

00:34:45: Voilà.

00:34:46: Donc il y a quand même une petite prévention à faire là-dessus.

00:34:49: Il y a de la prévention maintenant l'approche du ronflement aujourd'hui elle est forcément technique c'est à dire que tu vas aller consulter potentiellement un pneumo ou un orl, faire éventuellement une polysomnographie pour s'assurer qu'il n'y ait pas d'apnée, etc.

00:35:09: Mais le ronflement, à la base, il faut comprendre d'où il vient, en fait.

00:35:13: Et si on arrive aussi à l'expliquer un petit peu mécaniquement, on pourrait aussi trouver des sources un petit peu plus intéressantes.

00:35:21: Je pense notamment dans le cadre de l'apnée obstructive du sommeil, ça s'appelle quand même apnée obstructive.

00:35:28: Donc on arrête de respirer en fait ?

00:35:29: On arrête de respirer parce qu'il y a quelque chose qui gêne la voix, donc la voix respiratoire.

00:35:35: Ce quelque chose, absolument aucune personne ne s'intéresse de savoir ce que c'est.

00:35:39: Ça peut être notamment un affaissement des tissus au niveau de la gorge, donc au niveau de ce qu'on appelle la loge visceral du coup, qui peuvent justement s'affaisser parce que la personne a une perte de masse musculaire, qu'elle n'est pas assez tonique, donc ça implique éventuellement de faire des activités physiques qui vont impliquer la tonicité.

00:35:55: donc du coup.

00:35:57: ça peut être des personnes qui ont des mal positions au niveau de l'articulation temporomandibulaire, tout simplement pour dire la mâchoire.

00:36:05: Et ça, c'est une approche qui pour moi est très très importante, notamment en osteopathie, puisque je trouve qu'on s'interroge pas assez sur qu'est-ce qui obstruit la voie, en fait, tout simplement.

00:36:17: Et en plus, c'est vraiment... Problematique aussi, si toutes les nuits, on arrête de respirer quelques microns de seconde pour la fatigue, pour le cerveau, en tout cas pour l'oxygénation, c'est quand même problématique.

00:36:29: Totalement, puisqu'à partir du moment où il y a de la peine du sommeil, il y a un manque d'oxygénation de la plupart des organes, et donc ça peut aussi augmenter les risques cardiovasculaires.

00:36:40: Et notamment, il faut savoir qu'il y a beaucoup de personnes qui ont de la peine du sommeil qui font de l'hypertension artérielle.

00:36:46: Il y a un lien qui est assez intime entre les deux et c'est assez intéressant.

00:36:49: Bon mais c'est... Certaines personnes qui sont ennuyées par les renflements de leur conjoint, elles vont peut-être aussi être ennuyées par quelque chose que je vois aussi autour de moi, les hommes qui sortent du bar et qui se lavent pas les mains.

00:37:03: Est-ce que ce petit manque d'hygiène qui s'accumule, c'est vraiment juste énervant pour les autres mais c'est pas aussi problématique pour l'hygiène en général de oublier de se procéder dans pas changer régulièrement ses sous vêtements sur le long terme ?

00:37:19: Est-ce que ça fait quelque chose ?

00:37:20: C'est une bonne question.

00:37:23: Je dirais qu'indirectement, oui, ça peut être des facteurs de risque.

00:37:25: Après, ça peut être dans les deux cas, tu peux le voir comme le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide, c'est-à-dire qu'il y a un développement en fait du microbiote intestinal qui se fait peut-être un peu mieux par ce biais-là, ou ils sont peut-être un petit peu plus résistants.

00:37:40: Et à côté de ça, l'hygiène à certains endroits peut être assez problématique, je pense notamment à l'hygiène bucodentaire, ou quand il y a un défaut d'hygiène bucodentaire, peuvent apparaître des pathologies comme les... dontites, les gingivites etc.

00:37:52: qui peuvent derrière aussi être prédisposantes pour pas mal de choses, troubles digestifs ou autre quoi.

00:37:57: Ok donc il y a toujours des petites causes qui peuvent arriver mais sinon on est plus robuste quoi.

00:38:04: Ouais

00:38:04: c'est ça, je dirais plus ça.

00:38:07: En tout cas... Je voulais revenir sur les carences micronutritionnelles, notamment les carences récurrentes.

00:38:13: Il y en a certaines chez les femmes qui sont connues, je pense par exemple aux fer, mais je me demandais s'il y avait des carences qui revenaient souvent chez les hommes.

00:38:23: Oui, c'est moins documenté que chez les femmes, mais ce que je dirais, c'est que le zinc, ça revient assez régulièrement.

00:38:31: La vitamine D également.

00:38:34: et les vitamines du groupe B notamment, qui permettent un peu de donner de la vie aux cellules.

00:38:39: Ok, et dans ce cas là, de toute manière c'est un peu aussi ce qui revient chez les femmes en général, donc c'est les carences... humaine,

00:38:47: on va dire.

00:38:47: Oui, alors après le zinc est très, très, très important dans le cas de la santé masculine.

00:38:54: La vitamine D, ça va avoir beaucoup de conséquences aussi, surtout ce qui est trouble de l'humeur, etc.

00:38:58: Donc très important.

00:39:00: Et puis les vitamines du gourbet, c'est ce qui donne vraiment la vie à notre corps.

00:39:04: Donc très important, ça a une implication aussi dans la santé digestive.

00:39:07: Donc je pense que les trois sont très importantes, tout simplement.

00:39:11: Il y a d'autres.

00:39:12: chose où les hommes sont plus touchés que les femmes, c'est sur certains cancers, notamment ceux de l'estomac, du poumon ou de la gorge.

00:39:20: Je voulais parler de ça parce qu'il y a ma sœur qui travaille en oncologie et elle a remarqué que c'était souvent des hommes qui exerçaient des métiers assez physiques, en tout cas durs ou exposés comme dans le bâtiment, l'électricité, le traitement des oiseaux.

00:39:34: Est-ce que tu peux nous expliquer pourquoi on observe cette tendance ?

00:39:37: En tout cas, est-ce que tu as déjà vu des choses qui étaient liées au mode de vie où il y avait du coup un terrain inflammatoire et d'autres maladies comme les cancers qui s'installent plus facilement.

00:39:49: Alors moi ce que je vois au cabinet c'est beaucoup de personnes qui sont en effet exposées à ce qu'on appelle des intrants, donc des perturbateurs endocriniens etc.

00:40:02: Ils ont été exposés.

00:40:04: A l'époque, j'en ai dit, il y a quelques années, c'est des choses auxquelles on faisait beaucoup moins attention.

00:40:09: Et même aujourd'hui, j'ai tendance à avoir beaucoup sur les réseaux sociaux des hommes qui font beaucoup de travaux, qui sont exposés et qui ne portent pas de masques.

00:40:20: Pour moi, ça, c'est quand même la base.

00:40:23: Ça peut être de la poussière de bois, ça peut être de la peinture.

00:40:26: Bon, maintenant, les peintures sont quand même un petit peu moins chimiques que par avant, mais on s'en rend bien compte.

00:40:33: Et à côté de ça, il y a aussi... des populations qui sont parfois aussi plus exposées.

00:40:38: quand t'habites à côté d'un champ, que t'as grandi dans un cadre d'agriculteur, ou encore que t'as été exposée à des produits chimiques qui peuvent circuler dans l'eau, ou à l'époque, ça pouvait être considéré comme... Enfin, voilà.

00:40:52: Moi, je vois plus cette tendance-là.

00:40:54: Aujourd'hui, je trouve que c'est quand même difficile de pouvoir faire se lire un petit peu environnementale avec ces cancers-là, mais en tout cas, c'est cette tendance-là que je peux... voir moi au cabinet.

00:41:05: Ok.

00:41:06: On a déjà mentionné l'inflammation.

00:41:10: J'ai cru comprendre que l'inflammation chronique elle était en fait vraiment liée à la santé de la prostate aussi qui doit être du coup qui est au coeur de la santé masculine.

00:41:22: et pourtant c'est hyper tabou.

00:41:24: J'ai jamais entendu quelqu'un parler de prostate.

00:41:27: Alors pourquoi ?

00:41:28: En général la santé urologique reste difficile à aborder chez les hommes.

00:41:34: Alors que pour nous, la consultation geninico de prévention, c'est carrément un réflexe annuel.

00:41:41: Et d'ailleurs, on ne fait même pas de palpation ma mère chez les hommes, alors que eux aussi peuvent avoir des cancers du sein.

00:41:49: Il n'y a pas de palpation, de testigule non plus.

00:41:52: Du coup, pourquoi il y a moins de prévention ?

00:41:54: Je sais vrai que je suis un peu surprise par rapport à ça.

00:41:57: Je dirais qu'il y a encore ce rapport au corps.

00:42:00: Pour les hommes, on revient un petit peu à ce qu'on disait tout à l'heure où il y a des choses qui sont tout de même assez tabous.

00:42:06: Enfin, nous, entre femmes, je pense que ça t'est déjà arrivé, mais on peut parler de santé génécologique entre femmes, parce qu'il n'y a pas forcément cette notion de performance, entre guillemets.

00:42:15: Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, la santé masculine ne se résume pas qu'à ça, mais elle va s'associer au fait de pouvoir avoir une fonction érectile qui est intacte, avoir de la performance, en fait, toujours.

00:42:31: Et le problème, c'est qu'aujourd'hui, Ces palpations-là sont quand même assez pénibles pour l'homme, en fait.

00:42:37: Et je pense qu'on n'en parle pas, parce que, enfin, t'as déjà vu, deux hommes se confier sur ce genre de soucis assez intimes, je pense pas.

00:42:49: Moi, j'en ai jamais entendu parler.

00:42:50: Après, je suis une femme, forcément.

00:42:52: Mais, en l'occurrence, je... Je sèche un peu par rapport à ça, je ne sais pas pourquoi les hommes n'en parlent pas.

00:42:59: Mais pour moi, il y a vraiment un tabou autour de ça.

00:43:02: Mais tu vois, par exemple, typiquement, en consultation.

00:43:06: Je pose la question et je dois l'amener d'une certaine manière pour expliquer, voilà, est-ce que vous avez une sensation de masse entre les jambes, entre la zone entre les testicules et l'anus.

00:43:16: Bien détaillé et je le fais toujours avec un vocabulaire qui reste très technique, entre guillemets, pour que la personne puisse comprendre qu'il est question vraiment de sa santé, en fait.

00:43:28: Je vais parler de la diminution du jet, le fait de faire pipi moins loin chez un homme.

00:43:33: Il faut en parler aussi, ça peut être... l'un des premiers signes.

00:43:37: Des infections urinaires

00:43:38: ?

00:43:38: Infections urinaires, ça n'arrive pas très souvent, mais les hommes ne sont pas très... Ils ne sont pas très à l'écoute de l'infection urinaire ou encore même des IST.

00:43:47: Parfois-même, tu vois, tu peux avoir des démangaisons au niveau des parties génitales.

00:43:52: Ils ne vont pas forcément s'en rendre compte, à part si on leur pose la question, ils vont se dire, ah oui, peut-être que voilà.

00:43:58: Mais tous ces petits sujets-là, ce n'est pas forcément des sujets qui viennent facilement sur la table.

00:44:04: Et même avec des gens qui sont qualifiés, alors imagine, avec des gens qui ne le sont pas, pour moi, il y a un tabou.

00:44:10: Voilà.

00:44:11: Bon

00:44:11: bah en tout cas, j'invite vraiment tout le monde à se poser des bonnes questions et à passer de pas de la porte aussi chez les médecins.

00:44:21: Je continue les sujets de tabou, je suis partie.

00:44:24: Selon une étude E-FOP de deux mille dix-neuf, soixante-un pour cent des hommes ont déjà eu un problème d'élection en France.

00:44:30: Forcément... C'est un impact psychologique, mais ce qui m'a choqué c'est la réponse à la question au cours de votre vie.

00:44:38: Avez-vous déjà consulté pour des problèmes d'érection que vous avez pu rencontrer ?

00:44:43: Seixante-douze pour cent des hommes ont répondu non jamais.

00:44:47: Donc c'est à dire que pratiquement tout le monde a été touché si ce n'est plus de la moitié et en fait... jamais consulté.

00:44:57: J'imagine qu'on a déjà parlé.

00:44:58: la honte, la peur du diagnostic, peut-être un manque d'informations.

00:45:05: Peut-être pour les personnes qui nous écoutent comme ça dans un podcast, on peut donner les causes probables des troubles érectiles.

00:45:15: Alors, il faut savoir que les troubles héritiles peuvent être en lien avec la santé hormonale, encore une fois on n'y revient, elle est vraiment au coeur de la santé masculine, mais ça peut être aussi un symptôme de santé cardiovasculaire.

00:45:30: En tout cas, chez l'homme, quand l'érection est touchée, moi, mon premier réflexe, c'est d'envoyer chez un cardiologue ou chez un médecin traitant, parce que pour moi, il faut déjà écarter tout problème plus grave, entre guillemets, mettre en place à ce qu'on appelle un diagnostic différentiel que moi, je ne serais pas en mesure de poser, mais qui est du ressort de la médecine allopathique.

00:45:49: Mais aujourd'hui, en tout cas, dès qu'il y a un trouble de la fonction érectile, réflexe, médecin d'abord.

00:45:55: on écarte toutes les pathologies qui peuvent être graves et ensuite on peut venir un petit peu gratter tout ce qui va être hormonal.

00:46:02: Les troubles de la fonction érectile peuvent être en lien justement encore une fois avec une baisse de la testostérone.

00:46:07: donc là ça peut être encore intéressant d'aller faire un bilan sanguin pour aller voir.

00:46:12: mais cette baisse de testostérone elle s'accompagne d'autres choses.

00:46:14: donc on en revient un peu à toutes les hormones que j'ai assistées un peu précédemment à vérifier.

00:46:20: Ok.

00:46:20: Et aussi, ça peut être des problèmes psychologiques, j'imagine, parce qu'il y a beaucoup de stress et tout.

00:46:25: Bien sûr.

00:46:26: Après, ça fait partie du contexte un peu socio-professionnel, bien entendu que tu grattes aussi pour savoir s'il y a un contexte, etc.

00:46:35: Mais de toute façon, qui dit baisse d'hormones, dit aussi baisse de morale, troupe de lumeur, etc.

00:46:40: Donc tout est lié.

00:46:41: Bah du coup, ce trouble-là impacte fortement la fertilité.

00:46:47: On a fait un épisode entier sur la fertilité homme-femme que je vous invite vraiment à écouter.

00:46:53: Ce que j'ai retenu, c'est que la fertilité masculine a baissé drastiquement d'une génération à l'autre, c'est-à-dire que les hommes autour de nous aujourd'hui sont deux fois moins fertiles que nos parents, donc que la génération d'avant.

00:47:07: Est-ce que ça te surprend ?

00:47:08: Non.

00:47:09: Pas du tout.

00:47:10: Non, pas du tout, puisque je pense que les hommes auparavant faisaient des métiers bien plus actifs, bien plus physiques, et à côté de ça, il y a de plus en plus de sédentarité, ils font des métiers plus devant l'ordinateur, ce genre de choses.

00:47:25: Ils sont amenés à faire moins d'activités physiques au quotidien.

00:47:28: Et à côté de ça, comme je t'expliquais tout à l'heure, ils sont de plus en plus exposés aux intrants, donc les perturbateurs endocriniens, etc.

00:47:36: Je pense aussi surtout à certaines boissons.

00:47:38: La bière, vraiment.

00:47:40: La bière, c'est un sujet chez l'homme.

00:47:43: Pour moi, il y a de plus en plus de buveurs de bière et ça peut potentiellement être assez problématique sur le plan hormonal pour l'homme.

00:47:51: Voilà.

00:47:52: Et du coup, la bière, c'est OK.

00:47:55: pour combien de fois par semaine, par mois?

00:47:58: parce que si en fait si c'est problématique en général ou si c'est problématique à un certain dosage parce que c'est toujours la dose qui est le problème.

00:48:08: Alors comme on dit toujours c'est toujours la dose qui fait le poison.

00:48:12: Donc je pense que je ne pourrais pas donner de quantité exacte, mais je pense qu'une consommation modérée, peut-être une adhébière par semaine, n'est encore tout dépend du contexte.

00:48:24: si on est chez une personne qui a déjà une baisse hormonale.

00:48:27: Ça

00:48:28: fait déjà beaucoup trop.

00:48:30: Il faut voir dans les cas où on limite, etc.

00:48:32: Mais là, en l'occurrence, moi je déconseille fortement cette boisson aux hommes parce que je leur donne des alternatives qui sont peut-être un petit peu moins délétères sur leur système hormonal.

00:48:44: C'était la mauvaise nouvelle de ce podcast.

00:48:48: Du coup, pour finir un peu sur un truc plus léger, je t'ai préparé un petit quiz.

00:48:53: Je vais te donner des sujets et tu vas deviner les chiffres derrière.

00:48:59: T'es prête ?

00:49:00: Non.

00:49:02: Thomas, il n'y a plus le choix, t'es déjà au bout du mur.

00:49:06: Alors, attention, la première, c'est « Doctolib a publié début octobre de cette année ses statistiques de prise de rendez-vous chez ses utilisateurs, psychologues et psychiatres ».

00:49:19: À ton avis, combien de pourcent de prises de rendez-vous sont faites par des hommes pour des hommes ?

00:49:26: Par des hommes pour des hommes ?

00:49:28: Je dirais, trente pour cent ?

00:49:31: Waouh, c'est très proche, c'est trente-trois pour cent !

00:49:34: Incroyable !

00:49:35: Vraiment, bravo !

00:49:37: On passe à la suivante.

00:49:38: C'est un chiffre de l'association française d'urologie.

00:49:42: Quel est le ratio d'homme ayant des troupes de l'érection après quarante ans ?

00:49:47: Donc ça veut dire, je sais pas, un homme sur cinq, un homme sur

00:49:51: huit... Ouais, je dirais... Je dirais trois hommes sur cinq.

00:49:57: Ouais, je pense que c'est pas trop loin, c'est un homme sur trois.

00:50:00: D'accord.

00:50:01: Ouais, on n'est pas... C'est un tout

00:50:03: petit peu plus haut.

00:50:04: C'est pas mal, c'est pas mal.

00:50:06: Tu te défend bien.

00:50:08: Selon l'Institut national du cancer, quel est l'âge médian au diagnostic d'un cancer de la prostate ?

00:50:16: Hâge médian ?

00:50:17: je dirais, soixante-dix ans

00:50:18: ?

00:50:19: C'est un peu moins.

00:50:20: Tu vas retenter ?

00:50:23: Soixante-cinq ?

00:50:23: Ouais, c'est soixante-quatre, donc c'est très proche, ouais.

00:50:27: Ok.

00:50:29: On continue avec l'infarctus de la myocardie, donc ça veut dire la crise cardiaque, qui fera plutôt les hommes, selon une étude de la DREES, datant de deux mille sept, avant soixante-cinq ans, un homme a combien de fois, de plus de risques, de mourir d'une crise cardiaque ?

00:50:47: à soixante-cinq ans par rapport à une femme.

00:50:50: Je dirais cinq fois.

00:50:51: C'est un tout petit peu moins.

00:50:52: C'est trois à quatre fois plus de risque.

00:50:54: J'étais pas très loin.

00:50:55: Tu es toujours très proche.

00:50:56: C'est super.

00:50:59: Ensuite, j'ai la dernière.

00:51:01: L'OMS recommande au moins cent cinquante minutes d'activité physique modérée par semaine.

00:51:06: En France, quel est le pourcentage d'hommes qui n'atteignent pas ce seuil minimum de cent cinquante minutes d'activité ?

00:51:13: Je dirais soixante pour cent.

00:51:16: C'est beaucoup.

00:51:18: Ouais, c'est moitié moins.

00:51:20: C'est environ trente-trois pour cent, soit un homme sur trois.

00:51:24: Ouais non, j'étais très loin là.

00:51:26: Non bah c'était pas loin, c'était vraiment bien.

00:51:29: Merci énormément pour toutes tes réponses.

00:51:32: J'espère que ça en aura aidé plus d'un.

00:51:34: En tout cas pour tous les hommes qui nous écoutent mais aussi les femmes du coup pour continuer à être de vraies ambassadrices santé.

00:51:42: Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous les écrire en commentaire et à partager cet épisode si vous a plu.

00:51:49: Comme ça on pourra aller en détail sur certains sujets et l'audit.

00:51:52: si on veut te contacter, prendre rendez-vous, on peut aller sur ton site.

00:51:55: Et le dinordet.co, on le mettra aussi en description.

00:52:01: Et puis, on peut te retrouver aussi peut-être sur Insta, si tu as envie de donner ton Insta.

00:52:05: Oui, Insta, c'est Hormone avec un S it bones.

00:52:09: Donc ça fait hormones and bones parce que j'aime bien le lien

00:52:12: entre

00:52:12: tout ce qui est musculoskeletique et encore les hormones, les fameuses.

00:52:16: Merci encore, on se retrouve vite pour le prochain épisode de Hearthwise.

00:52:20: en attendant, prenez soin de vous et mangez bien aussi avec sa monnaie naturelle, à bientôt !

00:52:30: La question bonus, toi tu prends quoi comme complément alimentaire pour toi personnellement ?

00:52:34: Ok,

00:52:34: alors moi je prends du magnesium citrate, du dientholmétane, prendre de l'extrait de plein de fraîches de j'ancienne.

00:52:42: Qu'est-ce que je prends d'autre ?

00:52:44: Je prends un complexe pour la tiroïde et du myoenositol.

00:52:47: Merci, voilà.

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